Alldritt : "Cette rencontre restera gravée"

  • Greg Alldritt (France) auteur d'un doublé en 13 minutes contre l'Écosse
    Greg Alldritt (France) auteur d'un doublé en 13 minutes contre l'Écosse
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2019 - Auteur d'un doublé face à l'Ecosse, ce samedi, le troisième ligne de l'équipe de France savoure l'instant, sans perdre sa lucidité. Le Franco-Écossais a une fois encore saisi sa chance.

Rugbyrama : Quel sentiment vous anime après ce premier succès en sélection à votre actif ?

Grégory Alldritt : Il y a beaucoup de joie, ça fait du bien à tout le monde mais il faut rester mesuré : on n'est pas champions du monde parce que nous avons battu l'Ecosse. Il y avait beaucoup de pression autour mais au sein du groupe, nous étions assez relâchés. On savait ce qu'on valait, on avait confiance en nous. Il n'y a jamais eu d'inquiétude. La consigne était de mettre beaucoup d'intensité, quitte à faire des fautes techniques.

Ce match n'était pas comme les autres pour vous...

G.A. : C'est sûr que le contexte ajoute une saveur. J'ai la double nationalité, mon père a passé beaucoup de temps en Écosse, mon frère travaille à Édimbourg et j'ai encore de la famille là-bas. Je suis ces matchs depuis longtemps. D'y participer, c'est forcément spécial. Là, il y a les deux essais en plus. Cette rencontre restera gravée, comme tout ce premier Tournoi d'ailleurs.

Moi, vous savez, on me donne dix ou quinze minutes en fin de match, alors c'est facile (...). Je joue débridé

Pouvez-vous nous raconter vos deux essais ?

G.A. : Ils se ressemblent. Sur le premier, il y a un gros travail du pack qui avance. Quand tu es numéro 8 derrière une telle mêlée, c'est du pain béni. Le ballon rebondissait un peu mais le plus dur était fait. Et le deuxième, ça va assez vite, c'est sur une succession de pick and go que je franchis la ligne.

Jacques Brunel vous a promis, en conférence de presse, un bel avenir international. Comment recevez-vous ce compliment du sélectionneur ?

G.A. : Un avenir international, je ne sais pas. Moi, vous savez, on me donne dix ou quinze minutes en fin de match, alors c'est facile, il n'y a pas de gestion à avoir, je n'ai qu'à tout lâcher. Je joue débridé. Le contexte était assez facile ce coup-ci.

On vous a encore senti très volontaire en attaque. Comment l'expliquez-vous ?

G.A. : Le secteur offensif, c'est là où je me sens le plus à l'aise, c'est mon style de jeu. J'essaye d'apporter le maximum à l'équipe. En club, je suis pareil. Si je peux prendre un ballon, je le prends, c'est tout. Je ne me pose pas de questions.

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