Duel Ntamack – Garbisi, le choc des talents

  • XV de France - Le demi d'ouverture Romain Ntamack (France)
    XV de France - Le demi d'ouverture Romain Ntamack (France)
Publié le Mis à jour
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TOURNOI DES 6 NATIONS 2022 - Le premier duel des deux ouvreurs, qui s'était joué en Top 14 le 18 septembre dernier à Montpellier avait tourné à l'avantage du Tricolore. Dimanche, les deux hommes vont se retrouver avec leurs sélections respectives.

Romain Ntamack, le maître à jouer

A l'automne dernier, le staff du XV de France avait choisi de faire une expérimentation concernant Romain Ntamack. Plutôt que de choisir entre lui et le Girondin Matthieu Jalibert, le staff des Bleus avait décidé d'associer les deux hommes, en décalant le Toulousain au poste de premier centre. Une combinaison qui fut d'abord un échec, du fait d'une mauvaise stratégie contre l'Argentine (où "NTK" était limité à un rôle de perce-muraille qui ne lui sied guère) avant de montrer quelques belles promesses contre la Géorgie quand ce rôle de défi physique fut dévolu à Gaël Fickou.

Mais pour affronter les All Blacks, Fabien Gatlhié avait choisi de redonner le maillot floqué du 10 à Romain Ntamack. Et le joueur avait répondu de manière flamboyante, avec un match plein et de l'audace à l'image de sa relance de l'en-but. Pour aborder ce Tournoi que le XV de France crève d'envie de gagner, le staff a fait le choix de la continuité, de la stabilité : Romain Ntamack reprend les commandes du jeu tricolore, et partage le cockpit avec son coéquipier de club et capitaine du XV de France, Antoine Dupont.

L'ouvreur du XV de France dispose d'un petit avantage mental sur son vis-à-vis direct, l'ouvreur italien Paolo Garbisi. Pourquoi ? Parce qu'il l'a battu, chez lui, au GGL Stadium, le 18 septembre dernier avec le Stade toulousain. Une victoire courte certes (15-17), mais dans laquelle le Haut-Garonnais avait joué un grand rôle puisqu'il avait inscrit un essai dès la première minute...

Paolo Garbisi, la lueur d'espoir

Ce n'est un secret pour personne : la Squadra Azzura est moribonde. Elle reste sur une incroyable série de 32 défaites dans le Tournoi. Son dernier succès remonte à 2015, et c'était face à l'Ecosse. La place des Transalpins est plus que jamais remise en question, et d'autres nations comme la Géorgie, le Japon ou l'Afrique du Sud frappent à la porte. Dans ce sombre contexte, l'ouvreur Paolo Garbisi est une lueur d'espoir pour l'Italie.

Pourquoi ? Parce qu'il est talentueux, d'abord. Il conduit l'attaque d'une équipe qui truste les premières places du Top 14, en l'occurence Montpellier, où il a poussé vers le poste de centre (ou sur le banc) l'ouvreur sud-africain Handré Pollard. Son manager Philippe Saint-André l'avait recruté pour une mission bien précise : exploiter le potentiel offensif de cette équipe montpelliéraine qui, la saison dernière, défendait fort mais marquait peu. Attaquant inspiré voire culotté, Garbisi n'hésite pas à tenter des coups avec son club : agresser la ligne, jouer près de la défense, passer après contact, attaquer par du jeu au pied court ou servir ses ailiers par des diagonales bien ajustées...

Bref, il sait tout faire. Comme son adversaire direct en ce dimanche, il bute. Et plutôt bien, car il a déjà inscrit pas moins de 153 points pour le MHR. Reste à savoir comment Garbisi se débrouillera au milieu d'un effectif bien plus faible que celui qui l'entoure au MHR. Car l'Italie ne possède pas des joueurs du calibre de Paul Willemse, Yacouba Camara, ou encore Brandon Paenga-Amosa...

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