Poirot : "Nous avons écrit une page d'histoire"

  • Challenge Cup - Jefferson Poirot (Bordeaux) contre Edimbourg
    Challenge Cup - Jefferson Poirot (Bordeaux) contre Edimbourg
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CHALLENGE CUP - Les Bordelais se sont imposés 23-14 face à Edimbourg et se retrouvent en demi-finale du Challenge Européen. Le capitaine Jefferson Poirot revient sur cet exploit avec des Bordelais brillants au début et tenaces à la fin.

Midi Olympique : Êtes-vous un capitaine heureux cet après-midi ?

Jefferson Poirot : Oui, très heureux. Je suis très content de notre entame de match, mais je suis très heureux de la façon dont nous avons su gérer la deuxième partie de la rencontre, car nous ne sommes pas encore en pleine possession de nos moyens. Nous n'avions qu'un match dans les jambes. Et malgré tout, nous avons montré du caractère face à une équipe de haut niveau.

Avez-vous le sentiment d'avoir écrit une page d'histoire du club ?

J.P. : Oui, clairement. C'est quelque-chose qui nous tenait à cœur. Un quart de finale européen à la maison, ce n'est pas rien. On ne voulait pas manquer ce rendez-vous. Les supporteurs nous l'ont fait sentir en nous soutenant à fond, même à mille, on les a beaucoup entendu. Je suis très heureux pour le peuple bordelais que nous ayons pu écrire une page d' histoire aujourd'hui.

QUALIFICATION HISTORIQUE POUR l'@UBBrugby ???

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) September 19, 2020

Avez-vous trouvé la deuxième-mi-temps très longue ?

J.P. : Oui, c'était long. Edimbourg était un peu plus frais pour nous. Alors, il ne faut pas oublier que nous avons fait une grosse première mi-temps, mais ensuite, ce fut la gestion, on a beaucoup défendu et on a montré qu'on avait beaucoup de solidarité entre nous.

Finalement, le scénario fut à peu près le même que contre Brive en championnat...

J.P. : Oui, mais la petite différence, c'est que Brive avait marqué un essai juste avant la mi-temps qui les avait relancés. Edimbourg a eu l'occasion de le faire, mais ça a échoué. On est rentré à la mi-temps à 14-3, nous étions donc plus dans le confort.

Conservez-vous en mémoire des gestes qui ont fait basculer ce match ?

J.P. : Oui, le premier ballon arraché de Ulupano Seuteni dans les bras de son vis à vis qui offre un essai à Santiago Cordero. C'est ça qui a lancé le match. Puis cette mêlée qui a avancé et les trois quarts qui jouent parfaitement derrière pour marquer le second essai.

Vous allez retrouver Bristol et Semi Radradra votre ancien partenaire. Comment peut-on le neutraliser ?

J.P. : Difficile à dire. Pendant deux ans je me suis concentré sur la façon … de ne pas le neutraliser. J'ai du mal à répondre à cette question. C'est un joueur qui a tout. Tout ce que je peux dire c'est qu'il faudra fermer les espaces, être prêt à lui monter de dessus et à mettre un défenseur en en haut et un défenseur en bas. Je me dis qu'il faudra que nous, les avants, nous nous écartions suffisamment des rucks pour pouvoir aider nos trois quarts à défendre. Chose que nous avons du mal à faire avec la fatigue. Je rappelle que Bristol n'a pas que Semi Radradra, ais aussi d'autres individualités chez ses trois quarts.

Est ce que ce quart de finale victorieux est plus fort que celui que vous avez vécu avec Brive en 2012 face aux Scarlets et qui vous avez beaucoup marqué ?

J.P. : J'ai envie de dire que c'est plus fort aujourd'hui. Car Bordeaux, c'est le club où j'ai passé le plus de temps, plus que dans mon club formateur de Lalinde. C'est ma neuvième saison ici. Mon parcours à Bordeaux, c'est l'histoire de ma carrière, j'ai connu beaucoup de choses avec l'UBB et le club est en train de prendre le virage que j'avais envie de prendre. Avec Brive j'avais été marqué par l'euphorie, j'étais jeune.

Propos recueillis par Jérôme PREVOT

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