Paris à la reconquête de Jean-Bouin !

  • Jules Plisson, le demi d'ouverture du Stade français
    Jules Plisson, le demi d'ouverture du Stade français
  • Hugo Bonneval (Stade français) face à Castres - 16 octobre 2015
    Hugo Bonneval (Stade français) face à Castres - 16 octobre 2015
  • Gonzalo Quesada - 4 avril 2014
    Gonzalo Quesada - 4 avril 2014
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COUPE D'EUROPE - Déjà défaits à deux reprises cette saison à Jean-Bouin, le Stade français reçoit samedi (16h15) Trévise avec l’obligation de remporter une victoire bonifiée. Et l’amertume de la dernière sortie manquée à domicile doit libérer les joueurs de Gonzalo Quesada.

On a encore l’amertume de la défaite contre Bordeaux dans la gorge... Cette défaite du 5 décembre face à l’Union Bordeaux-Bègles (10e journée Top 14) bourdonne encore dans tous les esprits des joueurs de Gonzalo Quesada. Ce revers (21-24), le deuxième de la saison en cinq matches à Jean-Bouin, a réveillé la fébrilité passagère du Stade français à domicile.

On a déjà perdu deux fois à domicile. C’est inadmissible, insiste l’arrière Hugo Bonneval. On a besoin de se faire secouer un peu pour se resserrer. C’est dommage mais on s’est regardé les uns les autres après la défaite contre Bordeaux. Il fallait que des choses sortent. J’espère que notre remise en questions n’arrive pas trop tard. C’est important pour les personnes qui nous suivent de faire un gros match à Jean-Bouin. Il faut qu’on fasse le taf sur le terrain.

Hugo Bonneval (Stade français) face à Castres - 16 octobre 2015
Hugo Bonneval (Stade français) face à Castres - 16 octobre 2015

Bonneval: "On était agacés de notre piètre performance face à l'UBB"

Le week-end dernier sur la pelouse du Stadio Comunale di Monigo de Trévise, les Parisiens ont fait le taf (17-50). Et même très bien en décrochant le bonus offensif (7 essais) avec un jeu séduisant. On est allé là-bas un peu remontés, avoue Bonneval. On était agacés de notre piètre performance face à l’UBB. On a mis beaucoup d’intensité d’entrée. C’est ce qui nous a rendu la tâche facile. Mais ils viennent d’en prendre cinquante chez eux. Je ne pense qu’ils viendront faire du tourisme. Ils vont vouloir remettre les choses à l’endroit. Face au Munster ou à Leicester, leur opposition était bien plus conséquente. On s’attend ce week-end à un match bien plus compliqué.

Nul doute en effet que les coéquipiers d’Alessandro Zanni ne débarqueront pas à Paris samedi pour recevoir une nouvelle correction. On a nos infos, glisse le directeur sportif Gonzalo Quesada. On sait ce qui s’est passé après notre match là-bas. Ça a provoqué une énorme remise en question, même avec la Fédération italienne. Ils ne vont pas venir pour encaisser à nouveau un gros score. On s’attend à un gros combat. C’est un énorme test pour nous. On doit ressortir la qualité du jeu produit en Italie.

Gonzalo Quesada - 4 avril 2014
Gonzalo Quesada - 4 avril 2014

Quesada: "Je ne veux pas que cette obligation de performance soit trop négative"

Avec un match en moins (disputé le 9 janvier 2016 contre le Munster, ndlr), le Stade français est loin d’être condamné pour une qualification en quart de finale de la Champions Cup. Et un bilan de dix points glanés face aux Italiens permettrait d’envisager les rencontres décisives face à la Red Army puis aux Tigers de Leicester avec davantage de sérénité. Il faut absolument qu’on continue de jouer tous les matches avec de l’enjeu, insiste Quesada. Ce qui est horrible, c’est quand au bout de deux matches tu sais que tu n’as plus aucune chance de te qualifier, quand des joueurs s’exposent sans enjeux. C’est terrible pour le groupe. On ne sait pas trop pourquoi on joue.

Mais pour leur grand retour dans l’élite du rugby européen, les Parisiens doivent néanmoins redevenir souverain sur leur terre, pour le premier match de l’histoire du nouveau Jean-Bouin en Champions Cup. Il ne faut pas qu’on enlève la notion de plaisir, d’épanouissement qu’on doit sentir quand on joue cette Coupe d’Europe, souligne le technicien argentin. Je ne veux pas que cette obligation de performance à Jean-Bouin soit trop négative. Et brise un peu trop tôt les ambitions européennes du Stade français.

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