Mola: "La saveur d’un match quasi éliminatoire…"

Le Stade toulousain n’a plus vraiment de joker avant cette double confrontation face à l’Ulster et ce premier match en Irlande vendredi…

Ugo MOLA: Des équipes se sont qualifiées avec quatre victoires, Bath en est l’exemple la saison passée. Pour répondre à votre question, on peut donc considérer que mathématiquement, il peut en rester un. Après, il faut quand même vite s’y mettre si on veut avoir la chance de disputer notre carte à fond sachant que nous sommes dans une poule bien plus compliquée que ce que l’on nous avait présenté

Une double victoire face à l’Ulster semble toute de même conseillée pour conserver vos chance non?

U.M: Dans une poule de quatre, dès que vous faites un faux pas, vous le payez. On sait tous très bien qu’il faut gagner le plus de matchs possibles. Avec cinq victoires, vous n’êtes même pas sûr de recevoir en quart et avec quatre vous n’êtes pas sûr d’être éliminés. Il y a plein de scénarios possibles et on fera un premier point vendredi soir. Maintenant, c’est clair que cette rencontre a la saveur d’un match quasi éliminatoire

Le Stade toulousain a-t-il selon vous toujours autant d’ambitions sur la scène européenne?

U.M: Ce n’est pas une question qu’il faut forcément me poser. Nous, sportivement, dès qu’on aligne une équipe, c’est pour avoir le meilleur résultat possible. Oui, on a toujours la même ambition mais la compétition s’est densifiée. Elle est également étroitement liée à ton calendrier et à la conception de ta poule. Il y a souvent un invité surprise en quart mais disons que les grosses écuries, si elles ne font pas de contre performance, sont souvent là à l’arrivée.

La place forte européenne ces dernières années, elle est plutôt du côté de la Rade…

Et vous rangez le Stade toulousain dans cette catégorie?

U.M: Regardez l’histoire des trois dernières années. Ce n’est pas moi qui fait le constat. On s’aperçoit que depuis trois ans, c’est difficile pour Toulouse de se qualifier pour les phases finales. Certaines équipes se sont renforcées, d’autres jouent moins que nous. Cette double confrontation nous donnera un indice sur notre réel statut mais la place forte européenne ces dernières années, elle est plutôt du côté de la Rade…

Que craignez-vous particulièrement chez cette équipe de l’Ulster?

U.M: L’enthousiasme qu’elle met à domicile. C’est une équipe capable de tenir un rythme effréné pendant 80 minutes. Face Aux Saracens, à la 70e minute, les Anglais ne menaient que 17-9. C’est une équipe qui tient le ballon, avec en plus de gros joueurs aux postes clés. Il ne faut pas oublier que l’an dernier, l’Ulster a fini en haut de la Ligue Celtique. Ils ont un gros effectif, bien équilibré.