"Sooty", Laulala, Masoe, Carter... voici So'otala Fa’aso’o

  • So'otala Fa'aso'o (Racing 92)
    So'otala Fa'aso'o (Racing 92)
  • So'otala Fa'aso'o (Racing 92) face à Leicester - 14 janvier 2017
    So'otala Fa'aso'o (Racing 92) face à Leicester - 14 janvier 2017
  • So'otala Fa'aso'o (Racing 92)
    So'otala Fa'aso'o (Racing 92)
  • Chris Masoe (Racing 92) - novembre 2016
    Chris Masoe (Racing 92) - novembre 2016
  • Dan Carter (Racing 92) - décembre 2016
    Dan Carter (Racing 92) - décembre 2016
Publié le Mis à jour
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CHAMPIONS CUP - Arrivé au Racing 92 en octobre en tant que joueur supplémentaire, So’otala Fa’aso’o (22 ans) a profité de l’élimination prématurée du Racing en Champions Cup pour débuter en équipe première. Portrait d’un solide troisième ligne neo-zélandais, qu’on évoque déjà au club comme le successeur de Chris Masoe.

Appelez-le "Sooty"

Votre langue fourchera au moins une fois en prononçant son nom complet. Essayez plutôt "Sooty" (dit Soty), le surnom qui a été attribué en Nouvelle-Zélande à So’otala Fa’aso’o, bien plus pratique pour ses nouveaux entraîneurs et coéquipiers. Pour ce qui est de son pedigree, il est assez classique au pays des Maoris : il a débuté le rugby à 6 ans et fait ses classes du côté d’Auckland. Il a ensuite disputé le NPC, championnat des provinces neo-zélandaises, aux Manakau Counties, dirigés par un certain Tana Umaga.

So'otala Fa'aso'o (Racing 92) face à Leicester - 14 janvier 2017
So'otala Fa'aso'o (Racing 92) face à Leicester - 14 janvier 2017

Son style, il le définit lui-même : J’aime les plaquages et prendre les espaces. Je préfère évoluer en bout de mêlée mais je peux aussi jouer numéro 6 selon les besoins de l’équipe.

Il a joué avec les deux frères de Laulala

"Sooty" a évolué durant ces deux dernières années avec Laulala. Pas Casey, l’aîné, mais Nepo et Luteru, ses deux jeunes frères. C’est d’ailleurs plus avec le petit dernier qu’il a fait ses classes, depuis ses 15 ans. Quant au centre racingman, il ne l’a réellement côtoyé que depuis son arrivée dans les Hauts-de-Seine. Le grand troisième ligne se souvient tout de même avoir été le voir jouer lorsqu’il évoluait du côté des Cardiff Blues.

So'otala Fa'aso'o (Racing 92)
So'otala Fa'aso'o (Racing 92)

Et Casey Laulala n’est visiblement pas étranger à sa venue au Racing : On avait de très bons échos sur lui de la part de nos joueurs neo-zélandais, a reconnu le coentraîneur francilien Laurent Travers.

Le successeur de Masoe

Sa saison terminée avec Manukau Counties, Fa’aso’o a répondu favorablement à une invitation pour disputer un tournoi de rugby à dix en Malaisie. À son retour, son agent lui a signifié l’intérêt de deux clubs français : l’UBB et le Racing. Son choix s’est porté sur les Ciel et Blanc et leur colonie de All Blacks, dont Chris Masoe, un modèle durant son adolescence : J’ai grandi en regardant ses matchs ! Il y a eu aussi des joueurs comme Rodney So’oialo ou Jerry Colins qui m’ont inspiré. Je regardais également des vidéos des anciens comme Zinzan Brook. Son petit frère se prénomme d’ailleurs Zinzan, en l’honneur de la star neo-zélandaise des années 90.

Chris Masoe (Racing 92) - novembre 2016
Chris Masoe (Racing 92) - novembre 2016

En fin de contrat à la fin de la saison, Masoe partira. Et le staff francilien a pensé à "Sooty" pour lui succéder, même si le jeune homme préfère rester humble sur le sujet : Chris fait partie de ces joueurs que vous ne pouvez pas remplacer. Des Chris Masoe, il n’y en a qu’un seul ! Je ne pourrai pas être lui ou le nouveau Chris. En revanche, je peux être "Sooty", avec mes qualités et mon propre style. Il en a montré l’ébauche depuis le mois de janvier et les deux matches de Champions Cup dont il a pris part activement.

Carter, l’idole devenue coéquipier

Au moment d’attirer "Sooty", le Racing a pu compter sur un argument fort : la possibilité de jouer avec Dan Carter. De quoi faire briller les yeux de n’importe quel joueur de rugby, surtout s’il est neo-zélandais et né dans les années 90. Le premier jour où je suis arrivé ici, c’était vraiment spécial pour moi de me retrouver à côté de lui, se souvient-il avec émotion.

Dan Carter (Racing 92) - décembre 2016
Dan Carter (Racing 92) - décembre 2016

Je devais basculer, me dire : 'Maintenant, c’est mon coéquipier, je ne peux plus être dans la position du fan'. J’étais forcément intimidé mais les jours ont passé et j’ai vu qu’il était en fait très abordable et simple. Maintenant quand je le croise, je lui dis : "Hey Dan, good morning bro' ! . Un plaisir qui se prolongera après le mois de juin s’il confirme les bonnes dispositions entrevues contre le Munster et Leicester.

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