Elissalde sur le favori de la finale : "Pour moi, il n’y en a pas"

  • Top 14 - MHR - Jean-Baptiste Elissalde
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CHAMPIONS CUP - C’est dans le bureau qu’il partage avec Olivier Azam que l’ancien ouvreur ou demi de mêlée de Toulouse et La Rochelle, qu’il nous a accordé un long entretien, pour évoquer "ses" deux clubs de cœur mais aussi revenir longuement sur son parcours actuel au MHR, l’état de ses relations avec Xavier Garbajosa.

Vos deux clubs de cœur s’affrontent ce samedi en finale de Champions Cup d’Europe : entre Toulouse et La Rochelle, qui allez-vous supporter ?

J’ai 43 ans. J’en ai passé 23 à La Rochelle et 20 à Toulouse. Mes enfants sont Toulousains. Un de mes fils évolue d’ailleurs au Stade, dans les catégories de jeunes. Il ne voit que par Dupont ou Kolbe. Mon papa vit à La Rochelle. Ma famille, mes racines sont là-bas. Le Stade rochelais est mon club formateur… C’est difficile de prendre position. Ce serait comme choisir entre l’un de mes deux enfants. Impossible.

Un favori, alors ?

Pour moi, il n’y en a pas. Il y a les dernières prestations de La Rochelle et leur match face au Leinster ; il y a aussi l’habitude de Toulouse dans la gestion des émotions de ce genre de match, et aussi leur talent. Alors, match nul aussi ! Ce qui est sûr, c’est que cela va être une belle bataille.

Quelle sera la clé de cette rencontre ?

En Top 14, à Marcel-Deflandre, Toulouse a su parfaitement répondre au jeu de dépossession des Rochelais, qui est leur marque de fabrique. Toulouse avait gagné le match du territoire dans le jeu au pied, symbolisé par cet essai d’Huget en fin de rencontre. Mais depuis ce match, La Rochelle semble avoir encore progressé, n’a pas à rougir ou à souffrir de la comparaison. Bougarit, Skelton ou Alldritt sont des porteurs de balle exceptionnels, qui vous font avancer. J’aime cet axe néo-zélandais dans la colonne vertébrale avec Vito-Kerr-Barlow-West, chapeauté par Gibbes. Ils parlent le même langage, depuis des années. Si vous ajoutez Dulin, cela fait un joli cocktail. Ils sont peut-être moins flamboyants que Toulouse, mais les Rochelais possèdent une sacrée maîtrise collective. Ce n’est pas pour rien qu’ils sont la meilleure défense…

Quoi d’autre ?

L’interrogation sera sur l’absence de Julien Marchand, côté Toulousain. Peato Mauvaka est un très bon joueur de rugby, mais Julien a énormément d’emprise dans beaucoup de domaines sur cette équipe. C’est le capitaine. En mêlée fermée, il est très costaud. Dans les phases de conteste, il est aussi très fort… Mais, bon, il était absent pour la finale 2019 de Top 14 et Toulouse l’a emporté. Parfois, une absence fait que ton équipe se mobilise plus, qu’elle arrive à compenser.

Retrouvez l'interview en intégralité sur midi-olympique.fr

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