Novès: "Le stade, on s'en fout"
Toulouse ira défier Biarritz, dimanche en quart de finale de Coupe d'Europe à Saint-Sébastien, dans un stade Anoeta où le champion d'Europe n'a jamais gagné. Mais une semaine après leur réaction d'orgueil à Perpignan (succès 25-24), Guy Novès et ses hommes sont prêts à aller défendre leur titre.
Toulouse est contraint de se déplacer pour ce quart de finale. Est-ce un vrai handicap ?
Guy NOVES : C'est un quart, un match éliminatoire. Je sais juste que si l'on perd, on rentre à la maison. Si on gagne, on aura une demie à jouer à l'extérieur. Voilà ce que j'ai compris. Les matchs de poule nous ont particulièrement réussis (5 victoires en 6 matchs, NDLR) mais le paradoxe veut qu'on perd l'ultime match dans les dernières minutes aux Wasps et qu'avec notre parcours presque sans-faute, on se retrouve à jouer un quart à l'extérieur. Mais c'est la Coupe d'Europe. C'est comme ça.
Et Anoeta est un stade qui ne réussit pas beaucoup à Toulouse...
G.N. : Exact. Mais le stade, on s'en fout. Aimé-Giral, non plus, ne nous réussissait pas. Et pourtant, on y a gagné la semaine passée. On fait dire ce qu'on veut aux chiffres. On a aussi déjà perdu une demi-finale de H Cup à domicile au Stadium de Toulouse et malgré cela, on est très heureux d'y retourner. Moi, je sais que ça reste un rectangle vert et qu'on s'apprête à jouer un quart mérité.
Le succès à Perpignan a-t-il changé quelque chose dans la préparation du quart de finale européen ?
G.N. : Non, il n'a rien changé. Il a seulement fait un peu de bien dans les têtes car on avait très mal après la défaite du week-end précédant (21-43 au Racing, NDLR). Mais ce succès ne rassure pas spécialement.
Que vous inspire la formation biarrote, que vous aviez battue en finale de la H Cup l'an passé ?
G.N. : C'est une équipe pleine d'orgueil, qui sera revancharde car elle a forcément la défaite de la dernière finale à digérer. C'est une formation toujours présente, avec les mêmes arguments et une année de maturité supplémentaire, qui possède les ingrédients nécessaires pour être régulièrement au rendez-vous des phases finales. Sachant que quand on perd une finale, on n'a qu'une envie, c'est de battre l'équipe qui nous a battus. Pour eux, c'est l'occasion. Je sais qu'ils seront prêts. De toute façon, quand on se prépare à ce genre de match, on s'attend toujours au mieux de la part de l'adversaire.
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