Domingo : "Les délais sont réalisables"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Opéré début avril après une rupture des ligaments croisés d'un genou, le pilier Thomas Domingo suit actuellement un programme spécifique au CNR de Linas-Marcoussis que l'ensemble du groupe France a rejoint mardi. En avance sur le protocole, le Clermontois se dit plutôt confiant pour le Mondial.

Comment avance votre convalescence ?

Thomas DOMINGO : Tout s'enchaîne très bien pour l'instant. J'ai attaqué la course avec une quinzaine de jours d'avance sur le protocole mais il ne faut pas non plus bousculer les choses. Au niveau de la flexion et de l'extension, j'ai récupéré la totalité de mes moyens un mois et demi après l'opération. Cela m'a permis de perdre très peu de temps sur le plan physique et donc de beaucoup limiter la casse si je peux dire.

Tous les joueurs sont présents au CNR depuis mardi. Comment sont organisées les journées des blessés ?

T.D. : Ce sont des journées très chargées, entre les ateliers de musculation, de préparation physique et de soins. A la fin, nous sommes certainement moins fatigués que ceux qui sont sur le terrain mais quand même (sourire)...

Ne vous sentez-vous pas " à part " par rapport aux joueurs valides ?

T.D. : Non, comme les autres blessés, je fais partie intégrante du groupe dans sa vie au quotidien et même à travers le travail. Par exemple, j'effectue la vidéo ou la musculation avec le reste des joueurs. Il n'y a vraiment que pour les exercices sur le terrain que je suis séparé.

Avez-vous vécu des moments de souffrance ?

T.D. : Non, je ne dirais pas de souffrance. Il faut en passer par là. Et c'est vrai qu'il faut aussi arriver à se contrôler, à se gérer. Et ça, c'est peut-être le plus compliqué. Mais j'ai de suite été dans l'optique de préparer et donc de disputer cette Coupe du monde. Je ne voulais pas lâcher et je le veux encore moins aujourd'hui. Le lendemain de mon opération, j'avais débuté la rééducation.

Avez-vous pensé à l'éventualité de rater ce Mondial ?

T.D. : Oui, bien sûr, je l'imagine. C'est normal, j'ai subi une blessure très importante. Mais si je suis là, c'est pour disputer cet événement. Les délais sont réalisables mais très courts. Alors je mets toutes les chances de mon côté. Je veux le faire. Je sais que cela reste un objectif possible, sans non plus faire n'importe quoi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?