Massy-Montauban: Un bon dimanche de retrouvailles

  • Bakary Meité, troisième ligne de Massy - Septembre 2014
    Bakary Meité, troisième ligne de Massy - Septembre 2014
  • Olivier Nier, coentraîneur de Massy - Octobre 2014
    Olivier Nier, coentraîneur de Massy - Octobre 2014
Publié le Mis à jour
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Six mois après sa défaite en finale du championnat de Fédérale 1, le RC Massy retrouve Montauban à l’occasion de la 14ème journée de Pro D2. Un duel de promus plein de promesses.

Depuis dix ans, jamais deux promus n’ont été en mesure de se maintenir en Pro D2. Montauban et Massy, respectivement neuvième et onzième à mi-parcours ou presque, pourraient bien réaliser l’exploit cette saison. Si les deux promus se maintiennent, ce serait beau, sourit Bakary Meite, le capitaine massicois, qui n’oublie pas les six points qui séparent son équipe de l'adversaire du week-end. Je le dis sans honte, Montauban réalise jusqu’ici un parcours impressionnant. Je leur tire mon chapeau, et franchement, on aimerait bien être à leur place. Il faut dire que Meite n’aime pas trop la zone rouge. Plus il la regarde de loin, mieux il se porte. Ces dernières saisons, avec Béziers, puis la suivante avec Massy, il squattait les deux dernières places à l’aube de la 14e journée. Et ne les avait plus quittées jusqu’à la fin du championnat. Pour l’instant, c’est tout bénef’ de ne pas être en queue de peloton. A nous de garder le cap.

Massy s’est fait peur en début de saison, en ne prenant que trois points lors des quatre premières journées, pendant que Montauban démarrait en trombe avec dix unités engrangées. On perd deux matchs à domicile, avec des scénarios difficiles. Une défaite de deux points contre Pau, une autre de trois petits points contre Albi… Mais là où on peut être fiers, c’est qu’après ça, on n’a pas coulé, rappelle "Baky". Il faut dire que la saison passée, à Ladoumègue comme à Sapiac, on visait plus loin que la montée. Autrement dit, on préparait déjà le maintien en Pro D2. L’objectif maintien, il se prépare dès la Fédérale 1. La preuve, nous, comme les Montalbanais, on avait fait le choix de ne pas restreindre leur jeu, de mettre la barre assez haut en terme de contenu. Et les deux équipes sont aujourd’hui sur la bonne dynamique enclenchée il y a quinze mois, poursuit l’ancien basketteur.

Un petit esprit de revanche ?

Mis à part plusieurs renforts ciblés par les deux staffs, les effectifs montalbanais et massicois ont peu changé à l’intersaison. Les promus ont misé sur une certaine continuité, et force est de constater que cela fonctionne plutôt bien. A Massy, on compose avec les blessures, les anciens, les jeunes pousses. Olivier Nier, le manager des banlieusards, a déjà utilisé quarante joueurs depuis le début de saison. Au terme du bloc des matchs allers, il devrait récupérer, selon ses calculs, la totalité des blessés et des suspendus. Son capitaine s’en réjouit. Quand un mec est inscrit sur la feuille de match, ce n’est pas un cadeau. Ca signifie qu’il a le niveau. Ceux qui reviendront de blessure vont devoir cravacher pour revenir. Ca va créer une belle émulation à l’entraînement, et c’est forcément positif. En plus, on s’entraîne de mieux en mieux, on atteint une vraie concentration, abonde Nier. Ce qui, selon ses dires, était loin d’être évident à son arrivée à Massy en juin 2013.

En trois saisons, les Ciel et Noir auront connu deux montées. Mais jamais ils n’auront soulevé un bouclier de Fédérale 1. La défaite 18-14 en finale l’an passé semble aujourd’hui digérée, même si Olivier Nier prête à ses hommes un petit esprit de revanche. On ne pense pas du tout à la revanche, coupe Meite. On se doit de gagner chaque match à domicile, et dimanche, on affronte un concurrent au maintien chez nous. Je crois qu'en terme de motivation, ça suffit largement. Massy reste d’ailleurs sur deux succès accomplis sur ses terres, contre Béziers puis contre Dax. Les deux hommes rêvent d’une première victoire à l’extérieur. La semaine passée, ils ont raté le coche à Tarbes. Peu importe, ce groupe très affectif a hâte de renouer avec son public ce dimanche. Il faut croire que c’est notre destin: devoir être très bon à domicile, être sous pression, philosophe Nier. 

Olivier Nier, coentraîneur de Massy - Octobre 2014
Olivier Nier, coentraîneur de Massy - Octobre 2014
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