Coly : "Je ne dormais plus depuis une semaine !"

  • Léo Coly - Mont-de-Marsan
    Léo Coly - Mont-de-Marsan
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PRO D2 - La coqueluche du public montois a tenu la distance pour son retour et ses adieux à son stade fétiche. Victoire 26-15 face à Nevers et qualification pour la finale. Le demi de mêlée de Mont-de-Marsan a joué son dernier match à domicile avant son départ à Montpellier. Il a marqué seize points face à Nevers vaincu 26-15, avec un essai et un sauvetage décisif.

Ce match était vu comme la validation de la saison. Mais il reste encore une échéance...

On ne retient que les vainqueurs d’une finale. Ce soir, nous allons profiter quand même de la victoire, mais je vous assure que nous restons focalisés sur prochain rendez-vous

En première mi-temps, vous avez dominé, mais vous n’avez pas marqué suffisamment, non ? .

Oui, nous aurions pu marquer plus, mais Nevers a bien défendu en faisant finalement peu de fautes. C’était un bras de fer, mais on savait qu’une demi-finale, ça ne se gagnera jamais 30 à 3. Mais sur le plan général nous avons montré un peu plus de maîtrise et je crois que ça s’est joué dans les vingt dernières minutes. Elles ont montré le caractère de l’équipe.

Tout le monde a été capable de se sacrifier et de remettre la marche avant.

On l’a fait toute la saison, on allait pas arrêter de le faire pour une demie à domicile. Ça faisait une semaine que je ne dormais pas la nuit. Il y avait une agitation monstre en ville, beaucoup de public au stade aujourd’hui, 12 000 personnes. C’est quand-même impressionnant. Je vous assure que la solidarité à joué à plein et que nos valeurs humaines sont ressorties à cette occasion.

Mont-de-Marsan ce n’était pas le groupe le plus clinquant et pourtant vous voilà en finale. On a l’impression que rien ne peut nous arriver….

Faut pas croire qu’on est intouchables, non plus. Nous sommes un groupe d’hommes, avec des gars du crû, des jeunes, des anciens qui ont les pieds sur terre mais aussi des étrangers qui sont arrivés pour apporter quelque-chose. Je pense à notre ailier Vereniki Goneva qui n’est pas gardé, mais qui a tout donné aujourd’hui pour bien finir. Le staff, c'est vrai, a une identité vraiment landaise et c’’est bien. On n’a pas les noms les plus clinquants du rugby français, on n’a pas le plus gros budget. Mais on est fiers et contents de montrer qu’un petit club comme Mont-de-Marsan puisse exister à ce niveau. Je pense qu’il y a ici un amour du maillot qu’on ne trouve pas partout.

Nous vous avons senti très ému . Vous n’aviez pas joué depuis un mois et demi, vous allez partir en fin de saison...

Oui, dernier match à domicile . Ça faisait un mois et demi que je n’avais pas joué, à cause d’une déchirure je manquais de rythme mais j’avais plus envie de jouer que tout. Avec la chaleur en plus j’ai eu du mal à être lucide. J’ai ressenti beaucoup d’émotion, quand j’ai vu mon casier dans les vestiaires, j’ai vu mes amis. Je me suis dit c’est peut-être mon dernier match avec ce maillot. Mais finalement, il en reste au moins un.

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