Le fait du match : quatre essais en première main

  • Pierre Bourgarit lors du test match Japon - France
    Pierre Bourgarit lors du test match Japon - France
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XV DE FRANCE - Il y avait une grosse différence entre le rugby des deux équipes. L’essai magnifique des Japonais ne fut finalement qu’une illusion en comparaison de la puissance de feu des tricolores capables de marquer sur des actions en première main.

Les Japonais sont en progrès, sans doute. Ils ont marqué un premier essai magnifique, fruit d’une très longue action avec une multiplicité de passes. Le grand public aura apprécié et loué les progrès de cette nouvelle nation majeure (ou presque). La différence fut flagrante avec les trois premiers essais français : trois réalisations en première main, deux actions soudaines, mélange d’application, d’adresse, d’inspiration et d’une capacité à prendre les espaces quand ils se présentent.

Jalibert, Moefana furent les maîtres d’oeuvre de cet arsenal décisif. On pourrait même assimiler l’essai de Pierre Bourgarit sur ballon porté à cette catégorie d’essais en première main. L’essai de Penaud après deux minutes seulement en fut le symbole évident. On avait l’impression que les Japonais avaient besoin de tenir le ballon pendant une, deux ou trois minutes pour marquer un essai, alors que les Français avaient le pouvoir de le faire en quelques secondes.

Les Bleus s'imposent pour leur première confrontation face au Japon !?#XVdeFrance #NeFaisonsXV #JAPFRA pic.twitter.com/krPtRZNAo1

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) July 2, 2022

Les statistiques de possession affichées par la télévision semblaient corroborer cette situation. La stérilité était japonaise, clairement. Les Nippons l’ont payé cher au tableau d’affichage avec ces 42 points encaissés (avant de marquer un dernier essai pour sauver l’honneur à la dernière minute).

C’est sans doute ce qui sépare une équipe qui vise le titre mondial d’une sélection qui ne reste qu’un outsider, même si elle peut faire illusion. Mais son style très énergivore ne lui laissait guère de chance à mesure que le temps passait, sous la chaleur moite en plus, face à un adversaire du calibre de ces Bleus-là et de leurs talents individuels XXL avec un bon vieux maul en prime.

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