Lauret : "J'ai été émerveillé"

Par Rugbyrama
  • Wenceslas Lauret Biarritz France 2010
    Wenceslas Lauret Biarritz France 2010
Publié le Mis à jour
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Novice chez les Bleus, le troisième ligne de Biarritz Wenceslas Lauret va débuter la rencontre de samedi au Cap face aux Sud-Africains, champions du monde en titre. Un baptème du feu de premier plan pour ce joueur qui a appris avec émerveillement sa titularisation sous le maillot bleu.

Comment avez-vous accueilli l'annonce de votre titularisation ce matin ?

Wenceslas LAURET : Cela a été un émerveillement ! Je vais jouer titulaire en équipe de France, je vais découvrir le plus haut niveau du rugby international. C'est un beau challenge. Mais je n'étais pas obsédé par ce moment de l'annonce. Hier soir, j'ai très bien dormi. Dans l'avion, nous n'avons pas pu beaucoup bouger, marcher, et cela m'a fatigué. Du coup, j'ai passé une très bonne nuit, le réveil a été bon et l'annonce de l'équipe dans la foulée m'a mis de bonne humeur (sourire).

Débuter avec le XV de France par un test chez les Boks, est-ce vraiment un cadeau ?

W.L. : C'est vrai que, dans l'intensité, les Sud-Africains s'engagent partout, dans les rucks, en mêlée, en touche. Ils ne lâchent rien. Sur le terrain, ils essaient d'avancer pour marquer l'adversaire. Je sais comment ils procèdent. Moi, je ne suis pas spécialement agressif. Par contre, je n'aime pas qu'on me fasse ch... (rires).

Votre ascension est vertigineuse. Comment en êtes-vous arrivé là aussi vite ?

W.L. : J'ai pu enchaîné du temps de jeu en club avec les blessures de Magnus Lund ou Imanol Harinordoquy. On m'a fait confiance et j'ai progressé en leur absence. J'ai été choisi pour disputer le quart, la demie et la finale de H Cup. Tout ce qui m'arrive, je le prends. Si on ne m'avait pas retenu dans ces matchs-là, je serai retourné jouer avec les espoirs. Mais là, je me suis dit qu'il fallait que je m'arrache pour faire le maximum.

Quel chemin parcouru depuis Pouyastruc !

W.L. : Oui ! Là-bas, j'ai commencé vers 12 ou 13 ans, en première année minimes. Au début, c'était juste pour faire du sport. Petit à petit, j'ai vu que je commençais à percer. Quand j'ai été au pole espoirs puis à Marcoussis, je me suis dit que c'était une chance de faire ce que je faisais. Alors, j'ai essayé de me donner à fond dans cette voie-là. Je me souviens de la première expérience que j'ai eue dans le rugby. C'était avec les boudins ! Il fallait plaquer et se relever pour plaquer l'autre. Ca m'a vraiment marqué, j'adorais plaquer les boudins. Après, il y a eu l'apprentissage des règles sur le terrain. Au début, je connaissais rien, je plongeais de partout....

Serge Betsen est-il votre modèle ?

W.L. : Christian, le recruteur qui a fait le forcing pour que je vienne à Biarritz, a fini de me convaincre lorsque il m'a dit que j'allais retrouver Serge Betsen au club et qu'il m'aiderait à progresser, qu'il allait devenir mon parrain. Serge, c'est mon idole. Il m'a beaucoup briefé. On communique encore beaucoup. On s'appelle ou on s'envoie des messages. Quand il vient à Biarritz, je lui demande des repères, ou la façon dont il voit les choses.

Allez-vous un peu gamberger d'ici au coup d'envoi de samedi ?

W.L. : Je vais surtout penser aux points sur lesquels il faut que je m'appuie pour être bon, pour être utile à l'équipe sur le terrain. J'ai la bonne pression, celle qui monte progressivement et qui s'en va au coup d'envoi. Je ne me prends pas la tête sur les grands rendez-vous. Je travaille beaucoup sur ma respiration pour me calmer.

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