Perpignan s'est retrouvé

Perpignan a su attendre son heure pour renouer avec la victoire après quatre défaites consécutives. Les Catalans, qui avaient décidé de débuter face au vent, ont su résister pendant le premier acte avant de faire la différence lors de la deuxième mi-temps face à des Parisiens acculés dans leur camp. Autant dire que les conditions climatiques ont joué un rôle très important lors de cette confrontation. Un froid glacial à geler les mains et un vent violent qui interdisait tout jeu au pied. Un élément extérieur que les hommes de Jacques Brunel ont réussi à mieux dominer que les Franciliens.

Au coeur d'une première période dominée territorialement et logiquement par les visiteurs, Nicolas Durand profitait de la première incursion des locaux dans les vingt-deux mètres adverses pour inscrire un véritable essai de demi de mêlée. Après un groupé-pénétrant de ses avants, Durand levait la tête et partait seul dans un côté fermé étrangement déserté par la défense. L'Usap aurait même pu virer en tête dès la pause grâce à une dernière attaque sur la sirène mais la passe de Steve Meyer ne trouvait pas les bras d'Adrien Planté pourtant seul sur son aile.

Une deuxième période à sens unique

Dès la reprise, les hommes de Jacques Brunel, conscients d'avoir fait le plus dur en restant au contact face au vent (5-9 pour le Racing à la mi-temps), attaquaient très fort le deuxième acte. Ils réussissaient même à retrouver une stabilité en mêlée fermée, un secteur largement dominé par les visiteurs en début de rencontre. Contraint de défendre après avoir attaqué sans grand succès, le Racing-Metro pliait dès la 47e minute suite à une entame de deuxième période complètement à l'avantage des locaux. Gavin Hume, venu au niveau de ses avants, trouvait une faille dans l'axe. Perpignan reprenait l'avantage au tableau d'affichage et ne tardait pas à enfoncer le clou. Dès la 52e minute, Benoît Bourrust inscrivait l'essai du bonus offensif suite à un superbe maul. Dans les dix dernières minutes, l'Usap inscrivait deux très beaux essais. Le premier par Olivier Olibeau au soutien de Gavin Hume qui avait déchiré la défense au niveau des vingt-deux mètres et le deuxième par Farid Sid parfaitement décalé par Jérôme Porical pour conclure une deuxième période à sens unique.