Toulouse : Lacroix probable président, Pelous sur la sellette, du galon en moins pour Mola...

Sur le plan sportif, le Stade toulousain a achevé sa saison samedi dernier. Mais c'est loin d'être le cas en coulisses. Le club le plus titré de France devrait même être au coeur de l'actualité dans les prochains jours, voire les prochaines semaines. Bien sûr, la succession de René Bouscatel va prendre de la place. Les candidats ont jusqu'à mercredi afin de se faire connaître. Pour l'heure, deux noms sont sortis : Didier Lacroix et Hervé Lecomte. Le premier nommé a reçu il a peu le soutien de Bouscatel et devrait selon toute vraisemblance lui succéder au poste de président du Directoire.

Midi Olympique souligne qu'afin d'éviter toute lutte interne, Didier Lacroix travaillerait en étroite collaboration avec Hervé Lecomte, si celui-ci conservait la confiance du Conseil de Surveillance. Lacroix, possédant un bon nombre de soutiens, constituerait la meilleure option afin de renflouer les caisses du club. Certes, la masse salariale a été bien diminuée avec le départ de plusieurs joueurs à gros salaire (Dusautoir, Johnston, Albacete...) mais cela se suffit pas totalement. Lacroix, PDG de la régie "A la Une" qui s'occupe du Stade toulousain, fédèrerait par ailleurs un pool de partenaires qui apporterait près de 5 millions d'euros. Une bouée vitale...

Elissalde remplacé par... Mola ?

Côté joueurs, le recrutement ne sera pas remis en question. Les Madaule, Faumuina, Holmes, Pointud ou Dupont seront bien là l'an prochain. J'ai pris une décision, je l'ai assez réfléchie. [...] J'espère que le club repartira sur de bonnes bases l'année prochaine, a confié le demi de mêlée de Castres. Concernant le staff, Jean-Baptiste Elissalde, à qui il restait pourtant une année, ne sera plus en poste. Il devrait constituer le principal fusible de cette année décevante du Stade toulousain. Le reste du staff devrait continuer, Ugo Mola en tête, même si celui-ci devrait voir ses prérogatives revues à la baisse (en charge des trois-quarts). La pression sera forte sur les épaules de Mola, Servat, Broncan et Bouilhou, car plus aucune erreur ne leur sera pardonnée.

Quid de Fabien Pelous ? Certains joueurs se sont interrogés quant à son rôle. Midi Olympique rapporte que le directeur sportif serait sur la sellette. Probablement que son avenir sera plus clair lorsque la présidence du club sera statuée, en juin prochain. Toulouse a besoin de tourner une page. Et vite. Car son image en a pris un coup. Chacun ne pense plus qu'à sa pomme. C'est le triomphe des ego. Les intérêts personnels gangrènent le club, a taclé violemment Erik Bonneval, ancien joueur international de la maison stadiste...

Retrouvez dans Midi Olympique un dossier sur le Stade toulousain ainsi qu'un entretien avec Erik Bonneval. En version numérique ici