Urios et ses années Oyonnax
Retour sur les huit ans de Christophe Urios à l'USO de 2008 à 2015. Un passage inoubliable.
Quand Christophe Urios arrêtera sa carrière (le plus tard possible), à quel club le rattachera-t-on spontanément ? Castres ou Oyonnax ? Ou pourquoi pas, un autre. En tout cas, il a passé huit ans dans l'Ain, de 2008 à 2015. Il y a écrit les plus belles pages du club. Il a aussi beaucoup évolué sur le plan personnel car avant cette expérience, il n'avait jamais eu les coudées franches. A Oyonnax, on lui a enfin donné les clés du camion. Il a pu y donner libre court à son exigence. Petits retours sur des moments inoubliables.
2008-2009
Pour son premier exercice, Christophe Urios qualifie l'USO pour les demi-finales du Pro D2. A la surprise générale, le club l'emporte en demi-finale à Agen 18-15 (pénalités de Montagnat et de Bouillot) et dispute la finale à Montpellier contre Albi. Oyonnax s'incline de 3 points avec une ultime pénalité de 60 mètres manquée par Sébastien Bouillot.
2012-2013
Oyonnax débute le championnat par une victoire à La Rochelle 22-12. Le club prend tout de suite le pouvoir. Après de longs mois à caracoler en tête du Pro D2, l'USO valide la montée à quatre journées de la fin , sur une courte défaite à Brive 30-29. Premier coup d'éclat de Christophe Urios qui se fait une réputation de "sorcier".
2013-2014
Pour sa première saison dans l'Elite, Christophe Urios permet à Oyonnax de battre Clermont dès la deuxième journée, ce qui donne le moral à toute l'équipe. Même si les résultats ne sont pas toujours extraordinaires, le club n'est pas largué. Il valide son maintien à la dernière journée … lors d'une défaite avec bonus défensif à … Brive à nouveau (19-17) grâce à une remontée dans le dernier quart d'heure et un essai de Bousquet. Oyonnax bénéficie d'un goal average particulier de trois points sur Perpignan, le club dans lequel... Bousquet a signé. Urios confirme sa réputation.
2014-2015
Christophe Urios conduit l'USO a une saison exceptionnelle. Pourtant, dès le mois d'octobre, il annonce son départ à Castres, alors menacé de relégation. Oyonnax est dernier après dix journées mais réussit une folle remontée avec une phase retour énorme (victoires au Stade Français et à Clermont) menée par Urdapilleta, Lassale, Clerc, Paea, Aguillon, Denos. Il termine à la sixième place après un final rocambolesque. Oyonnax assure face à Lyon 28-10 lors de l'avant-dernière journée mais s'incline largement 49-17 à Toulon pour finir. Et pourtant, l'USO se qualifie pour les barrages à cause de la défaite in extremis (23-22) de Bordeaux à Toulouse. Une pénalité manquée par le Bordelais Lionel Beauxis des 22 mètres face aux poteaux a fait pencher la balance. En fait, un autre bonus défensif arraché à Bordeaux (26-23) en fin de match deux semaines plus tôt a pesé très lourd. Il privait l'UBB d'un bonus offensif.
Oyonnax joue donc le match le plus important de son histoire à Ernest-Wallon, il s'incline d'un souffle 20-19 après avoir mené à la mi-temps. Christophe Urios s'en va là-dessus.
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