Lorenzetti : "A la quasi-unanimité, il est décidé d’adouber Vincent Merling"

  • Top 14 - Jacky Lorenzetti (Racing 92)
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TOP 14 - A la suite de la publication de notre article publié ce vendredi dans Midi Olympique "Merling n’a pas reçu le soutien attendu", le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, à l’initiative d’une réunion mardi dernier, qui a rassemblé au total 12 présidents de clubs de Top 14, pour évoquer la succession de Paul Goze au siège de la LNR, a souhaité réagir sous la forme d’un droit de réponse.

Contrairement à nos informations, que nous maintenons, il assure que Vincent Merling, président du Stade rochelais, "a été adoubé à la quasi-unanimité" par les douze présidents de Top 14 présents afin d’être candidat à cette élection.

"Au préalable, je tiens à dire que je ne suis pas candidat à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby. Je vais d’ailleurs démissionner du Comité Directeur car je n’ai plus le temps de m’en occuper et je vais déléguer la plupart de mes liens avec la Ligue à Patrick Serrière (Directeur Général du Racing 92, NDLR). Si j’ai organisé cette réunion mardi, c’est pour que le rugby professionnel français soit bien représenté. Le fond du problème, il est simple : c’est de trouver un homme suffisamment fort et solide pour défendre le rugby des clubs contre la FFR qui a une vision différente du rugby et qui souhaite depuis toujours vassaliser la Ligue. La FFR n’a de cesse de rappeler qu’elle n’a donné qu’une délégation à la LNR et qu’elle peut la reprendre à tout moment. Évidemment, ça reste à voir. Mais la FFR est pour un rugby de province, système qui a échoué partout dans le monde. Aujourd’hui, le seul rugby qui tient la route, c’est le rugby des clubs que l’on trouve en France et en Angleterre.

Il n’y a aucune animosité contre les hommes. Messieurs Laporte, Simon ou Atcher sont remarquablement intelligents et pugnaces, ils savent où ils veulent aller. Nous avons donc besoin de quelqu’un qui se dresse face à eux, quelqu’un qui puisse tenir la route. On cherche l’homme providentiel. En tout cas, c’est mon point de vue, c’est pourquoi j’ai organisé cette réunion avec les douze clubs qui, je pense, partagent la même vision que moi. Je n’ai pas invité Mohed Altrad (Montpellier) et Jean-François Fonteneau (Agen), même si j’ai beaucoup de respect pour eux, parce qu’ils ont pris une position claire en faveur de la FFR. Pour conclure, à la fin de notre réunion de mardi, une motion a été votée qui dit exactement : "A la quasi-unanimité, il est décidé d’adouber Vincent Merling pour une candidature à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby." Voilà exactement les mots qui ont été prononcés. Evidemment, nous n’avons pas le pouvoir d’élire, simplement de donner un avis. Vincent Merling veut aller à la rencontre de tous les présidents de Pro D2 avant d’officialiser sa décision, des présidents qui sont très importants dans le choix du futur président.

Après, il peut y avoir des discussions, c’est normal que chacun ait ses sensibilités. Pour moi, le projet est accessoire. Ce qui est important, c’est la défense du rugby professionnel de club. Le constat que nous faisons, c’est que la FFR s’est engagée dans l’élection du président de la LNR. La Fédération veut imposer son candidat qui est Jean-François Fonteneau. Or, jamais Paul Goze ne s’est immiscé dans les élections à la présidence de la FFR. Nous souhaitons tous la réussite du XV de France, nous respectons tous le rugby amateur, mais nous ne pouvons pas nous laisser abattre, ni vassaliser par la Fédération."

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