Brazo : "Pour exister, il faut être capable de mettre la main sur le ballon"

Le troisième ligne de Perpignan était assez dépité après la lourde défaite de son club à Bordeaux. Le score de 39 à 13 est même relativement clément pour les Catalans qui ont eu très peu d'occasions de menacer la ligne adverse. On a senti par moment, cette équipe totalement impuissante face aux vagues girondines, même si un contre de 80 mètres d'entrée aurait pu leur offrir un essai qui aurait pu changer le cours de la rencontre.

Alain Brazo, le troisième ligne de l'USAP est venu s'exprimer :

"Nous étions tous au courant du niveau de l'équipe qu'on allait rencontrer. Mais finalement, ce fut assez facile pour eux. C'est vrai que Bordeaux a de grosses individualités par la puissance, ou par la vitesse. Mais à nous en face, ils nous a manqué plein de petites choses, une somme de petits détails. Pour exister d'abord, il faut être capable de mettre la main sur le ballon, mais nous avons perdu deux ou trois ballons importants en touche. Nous avons aussi manqué les premiers plaquages, la condition pour les faire avancer.

Sur nos deux derniers matchs face au Racing et au Stade Français, on sentait une certaine progression , une certaine envie collective. Aujourd 'hui, ce n'est pas l'image qu'on a renvoyé.....

Vous me demandez ce que je pense de la victoire avec bonus de Biarritz... Mais le match d'aujourd'hui nous montre que nous avons assez de travail à faire sur nous-mêmes avant de nous intéresser aux autres. Cet après-midi, notre prestation m' a fait penser à celle de Lyon (défaite 47 à 3, NDLR), en tout début de saison. Tout le contraire de l'avancée que nous avions connu depuis deux matchs."