Habel-Kuffner : "On peut aller loin dans ce championnat"

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TOP 14 - Large vainqueur de Pau (37-3), le Stade français poursuit sa bonne série. De quoi rendre heureux le troisième ligne Giovanni Habel-Kuffner qui a fait bien des misères à ses anciens partenaires.

Pouviez-vous rêver mieux que cette large victoire avant de fêter la nouvelle année ?

Question simple, réponse simple : On ne pouvait pas faire mieux. C’est top. Maintenant, pour moi, ancien Palois, ça me fait mal pour mes anciens partenaires. Mais c’est énorme pour le Stade français. Avant le début de saison, nous voulions débuter et finir l’année par une victoire. C’est fait. J’espère que 2023 sera sur la même dynamique. Si on continue à faire des matchs comme celui-là, on va pouvoir aller loin dans ce championnat, même si l’on doit rester humbles. Ce n’est que le premier match de la phase retour, mais on se donne le droit de rêver.

A quoi rêvez-vous ?

J’ai passé de nombreuses années à Pau, sans jamais jouer les phases finales. Si on peut commencer à rêver d’une place dans les six premiers, ce serait déjà bien. Et après, on aura peut-être le droit de rêver plus loin.

Le Stade français peut-il encore se cacher ?

Non, mais ça va devenir de plus en plus difficile. Les autres clubs vont nous cibler un peu plus qu’en début de saison. De toute façon, le Top 14, ça ne rigole pas trop. Chaque match, c’est une bataille.

Les résultats du multiplex de cette 14ème journée de Top 14 !! ?

Les films des matchs > https://t.co/ieq8rKHiVo pic.twitter.com/lPKps5uNXt

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 31, 2022

Vous avez construit patiemment cette victoire, sans vous affoler malgré un petit avantage à la pause (8-3). Est-ce que la confiance accumulée depuis quelques semaines est précieuse dans ce constat ?

Depuis la pré-saison, cette équipe travaille sur des bases solides. C’est aussi l’état d’esprit de cette équipe qui se construit depuis le début de la saison. Il y a un peu de folie, mais c’est aussi notre style de jeu.

Était-ce un match particulier pour vous l’ancien Palois ?

Si un joueur qui bat son ancien club vous dit que ça ne fait pas du bien, c’est un menteur (rires). Maintenant, ce n’est jamais facile de jouer contre des amis très proches. Des amis avec qui j’ai beaucoup partagé. Mais, le rugby, ce n’est qu’un jeu. Les relations sont plus fortes qu’un match de rugby.

Avez-vous conscience d’avoir changé de dimension depuis votre arrivée au Stade français ?

Dans chaque boulot, sportif ou non, ça fait du bien de changer d’air de temps en temps. J’ai eu cette chance cette année de venir au Stade français. On m’a offert du temps de jeu et j’ai eu la chance de bien commencer. Du coup, je suis encore là, même si je ne suis pas sûr d’être là la semaine prochaine (sourire). Je crois surtout que ce groupe du Stade français vit bien, qu’il apprend de plus en plus à se connaître, notamment dans les relations sur le terrain entre le huit, le neuf et le dix. C’est important pour moi qui joue troisième ligne centre. Cette connexion, elle progresse et l’équipe va de mieux en mieux.

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