XV de France : des supporteurs "amicalistes"

  • Depuis 67 ans, le XV de France est soutenu par une amicale officielle de supporteurs.
    Depuis 67 ans, le XV de France est soutenu par une amicale officielle de supporteurs.
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Depuis 67 ans, le XV de France est soutenu par une amicale officielle de supporteurs. Elle va plus loin que son premier objet, elle organise aussi un tournoi de jeunes et amène les vainqueurs avec elle.

Au soutien du XV de France, il y a une amicale de supporteurs. Une association vieille de 67 ans, aujourd’hui présidée par Michel Dubreuil. Avec le temps, elle a acquis ses lettres de noblesse. Elle est devenue plus qu’un groupe de passionnés qui assistent à des matchs. Depuis 2007, la FFR lui a donné des missions officielles. l’Amicale organise un tournoi de jeunes , aujourd’hui une compétition interligue des moins de 18 ans. "Nous ne voulons pas de "championnite", ça reste donc un tournoi sans phase finale. Les deux meilleures équipes sont invitées à suivre avec nous le Tournoi des Six Nations qui suit. : un match à l’extérieur pour les premiers, un match à Paris pour les seconds. Détail très important, cette compétition ne s’adresse qu’aux joueurs qui ne fréquentent pas les clubs d'Élite. Les joueurs Crabos ne sont pas concernés." explique Michel Dubreuil. L’équipe qui voyage à l’étranger affronte une équipe locale, de club ou de collège.

Le message est simple, l’Amicale veut offrir un beau cadeau à des jeunes valeureux mais qui ne joueront peut-être e jamais d’autres matchs internationaux : "Il y a des moments émouvants. Certains jeunes n’étaient jamais venus à Paris, encore moins en Grande-Bretagne. Certains jeunes n’avaient jamais pris le train, encore moins l’avion."

Cette année, la sélection de Nouvelle-Aquitaine ira en Ecosse, celle des Pays de Loire a assisté à France-Irlande.

Elle a trouvé de la chaleur humaine auprès des 90 supporteurs "adultes" venus de toute la France, au départ de Paris, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lyon. En tout, l’Amicale compte 350 adhérents. Passer deux jours avec eux, c’est se plonger dans une parenthèse de chaleur humaine, avec de vrais amoureux du rugby. On y trouve parfois d’anciens grands joueurs (nous y avions croisé une fois Elie Cester, deuxième ligne des années 70). Mais aussi des dirigeants de petits clubs, serviteurs du rugby de la base. "Nous sommes heureux de nous occuper des équipes de jeunes. C’est un acte fort, un acte de transmission. Nous transmettons, ce que nous avons nous même reçu." Quand nous pensons à eux, la mélodie et les paroles d’une chanson nous reviennent en mémoire : "Le dimanche à 15 heures." Les initiés comprendront.

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