Danty : "On sera des sauveurs si on est champions du monde"

  • Jonathan Danty (France)
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Publié le Mis à jour
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De retour en équipe de France, Jonathan Danty (25 ans, 4 sélections) reconnaît avoir moins de pression qu’auparavant. Mais le trois-quarts centre du Stade Français a bien conscience que le renouveau du XV de France reste fragile.

Rugbyrama : On sent dans les propos de Jacques Brunel qu’il souhaite redonner de la confiance au groupe. C’est la priorité depuis le début de ce stage ?

Jonathan Danty : Ce qui est sûr, c'est qu'on bosse très bien. Après, ce qui va être le plus dur, c’est de voir comment le groupe réagira en cas de défaite lors du premier match. C'est la raison pour laquelle ce match va être important pour nous. Il nous faut absolument une victoire pour continuer à travailler dans de bonnes conditions.

Vous pensez que l’équipe est encore fragilisée par les mauvais résultats de 2017 ?

J.D : Je pense que cette page est tournée. On part sur un nouveau cycle avec un nouveau staff, avec de nouvelles idées et un nouveau projet de jeu. Tout le reste, c’est du passé. Il faut penser à la Coupe du monde qui va arriver très vite. Il faut arrêter de penser à ce qu'il s'est passé les deux dernières années.

Jonathan Danty (France)
Jonathan Danty (France)

Par rapport à l’ancien staff, il y a beaucoup de changement dans la façon de fonctionner ?

J.D : C'est totalement différent en effet (rire). Ça n'a rien à voir. Pour l'instant, comme je dis, on n’a pas joué de match. On sait qu'après une défaite, on travaille la tête un peu ailleurs. Tout dépendra du premier match, comment le groupe subira la victoire ou la défaite.

Cette nouvelle vague de joueurs est présentée comme les sauveurs du XV de France. C'est une chance ou un fardeau ?

J.D : Disons que c'est une chance si jamais ça se passe très bien. Si ça se passe mal, ce sera un fardeau. Nous travaillons de notre coté. On sera des sauveurs si on devient Champions du monde. Il faut qu'on trouve le groupe qu'il faut pour représenter la France, les joueurs les plus complémentaires et le groupe qui vit le mieux pour avoir des résultats sur le terrain.

Durant son mandat, Guy Novès parlait de treillis par rapport au maillot, d'élus, de fierté de la Nation. Ce discours n’avait-il pas occulté le plaisir de jouer ?

J.D : Le rugby reste un sport, même si c'est un sport de haut niveau. Certes, c'est considéré comme notre métier mais nous le faisons pour prendre du plaisir en mettant des beaux carreaux, en marquant de beaux essais.

Vous pensez avoir retrouvé cette insouciance ?

J.D : Lors de mes rares sélections, j'avais une pression particulière. Aujourd'hui, dans la mesure où l’on s’approprie le projet de jeu, on pourrait retrouver cette pression si ça se passe mal. Ce serait de notre faute. On risque de s'en vouloir. Mais on y croit à 100% pour ce premier gros morceau.

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