Villière : "Nous sommes tombés dans leur jeu"

  • Gabin Villière - XV de France
    Gabin Villière - XV de France
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XV DE FRANCE - L’ailier toulonnais a analysé la victoire des Bleus, samedi soir, contre l’Argentine (29-20). S’il regrette la nervosité des siens en première période, il retient la réaction qui a suivi.

Que retenez-vous de cette victoire ?

Nous avons été un peu bousculés, surtout sur la première période et nous sommes tombés dans leur jeu de mettre de l’agressivité, de parler. Mais nous avons réussi à corriger le tir pour se concentrer sur nous, sur ce qu’on a à faire. Cela a payé en deuxième mi-temps.

Ce niveau d’agressivité argentin vous a-t-il surpris ?

Non. On connaissait les Argentins, on les avait étudiés et on s’y était préparés durant la semaine. On savait que cette équipe était très agressive dans son jeu mais aussi verbalement. Il fallait rester calme. Cela nous a malgré tout permis de trouver des ouvertures.

Le fait d’évoluer avec deux ouvreurs vous a-t-il désorganisé derrière ?

Non, je ne pense pas. Je le répète mais c’est l’agressivité des Argentins qui nous a gênés, cette faculté à monter fort, à batailler dans les rucks. En première période, on a eu beaucoup de ballons ralentis. Cela nous a empêchés de développer notre jeu et d’être plus fluide derrière. Mais on a su trouver pas mal d’opportunités après la pause et marquer.

C’était un match difficile pour les ailiers mais on vous a vu beaucoup dézoner…

Oui, c’est exactement ça. Lorsqu’on est ailier et qu’on ne touche pas les bons ballons dans les couloirs, c’est plus dur. Il faut essayer d’aller aider les avants, de proposer des choses et de se mettre au service de l’équipe. J’ai tenté d’apporter de l’avancée en deuxième mi-temps. Dans ces cas-là, ça ne sert à rien de rester cloîtré à l’aile à attendre le ballon face à des Argentins qui nous attendaient sur les extérieurs.

Comment avez-vous vécu les retrouvailles avec le public ?

Avant même de commencer l’échauffement, quand on entre dans le stade pour prendre la température, on a vu des drapeaux, des gens. Il y avait déjà de l’enthousiasme. Et puis il y a eu cette Marseillaise avec notre public. C’était très intense et ça nous a galvanisés et motivés encore plus. Cela nous avait vraiment manqué.

Vous affrontez la Géorgie la semaine prochaine mais comment faire pour ne pas penser déjà aux All Blacks dans deux semaines ?

On a prouvé contre l’Argentine qu’il fallait prendre les matchs comme ils viennent. On a pas mal de choses à corriger et du pain sur la planche pour retrouver réellement notre niveau. Il y a bien sûr cette ultime échéance en troisième match mais il faudra déjà faire une belle prestation face à la Géorgie avant d’aller affronter les Blacks.

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