Brive, tout en réalisme face à Grenoble

  • Vasil Lobzhanidze (Brive) contre Grenoble
    Vasil Lobzhanidze (Brive) contre Grenoble Icon Sport
  • Peet Marais (Brive)
    Peet Marais (Brive) Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Comme la saison dernière, le finaliste de Pro D2 a su trouver les ressources pour prendre le dessus sur le treizième du Top 14, au terme d'un match haut en émotions quoique marqué par un flot d'imprécisions. À ce petit jeu, les Brivistes se sont finalement montrés les moins inefficaces, ne laissant aux Isérois que leur yeux pour pleurer.

Invaincus à domicile, les Brivistes ont su préserver l’inviolabilité de leur stade face à des Grenoblois incapables de s’imposer à l’extérieur cette saison. Rien de plus logique, au final... Car même s’ils pouvaient sembler intrinsèquement supérieurs, les Isérois ont une nouvelle fois péché sous la canicule briviste, entre des avants dominés aussi bien en conquête que dans le déplacement et une charnière incapable de peser sur les événements. L’essai refusé à Germain pour un en-avant de Saseras pesa à ce titre lourd dans les débats, puisqu’il empêcha les Isérois de mener 13-0 dès la 19e. Au contraire, ce sont les Brivistes qui profitèrent de ce coup du sort pour reprendre le score en inscrivant le premier essai du match, avant que Romanet double la mise à la 35e après un franchissement de Fa’aso’o.

Salesi Fifita (Grenoble) contre Brive
Salesi Fifita (Grenoble) contre Brive Icon Sport

C’est alors que le match versa dans l’irrationnel… La terrible blessure de Mignardi, à peine entré en jeu, pour sa 200e sous le maillot briviste. Cet enchaînement horrible de passes grenobloises transformées en essai par Marques (44e), ce coaching surréaliste qui vit le staff alpin sortir son buteur Germain pendant l’exclusion temporaire de Tadjer. Ces crampes qui se multipliaient dans les corps meurtris dans un enchaînement d’actions aussi brouillonnes qu’interminables. Ce deuxième essai refusé aux Isérois, et enfin celui aplati par Giorgadze, en force, à la 76e. Auteurs de quatre essais face à des Grenoblois capables de ne franchir l’en-but adverse qu’après la sirène par Guillemin, les Corréziens ont mérité de haut lutte leur billet pour le Top 14. Bienvenue en enfer.

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