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Les 8 doubles champions

  • Coupe du Monde U20 2019 - Matthis Lebel (France) contre l'Australie
    Coupe du Monde U20 2019 - Matthis Lebel (France) contre l'Australie Gaspafotos
Publié le Mis à jour
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Découvrez les Bleuets qui ont été vainqueurs des éditions 2018 et 2019 de la Coupe du monde de rugby des moins de 20 ans.

Jean-Baptiste Gros
Jean-Baptiste Gros

Jean-Baptiste Gros - Pilier - Toulon

Un an après le sacre de 2018, le gaucher toulonnais a encore joué un rôle de premier ordre dans la conquête du second sacre, avec quatre apparitions pour autant de titularisations. L’année passée, il avait participé à toutes les rencontres mais ne comptait que trois titularisations. Une progression qui fut encore plus spectaculaire en club: très peu utilisé la saison dernière, Gros fait partie des jeunes sur lesquels Patrice Collazo s’est appuyé pour reconstruire le club varois (19 matchs au total). Cette année, le gaucher a encore brillé par son activité sur le terrain, tant en défense que dans le jeu ouvert. Mention spéciale également pour sa belle prestation en mêlée fermée lors de la demi-finale contre l’Afrique du Sud.

Giorgi Beria
Giorgi Beria

Giorgi Beria - Pilier - Clermont

Même s’il faisait bien partie du groupe de l’année dernière, le Clermontois d’origine géorgienne avait vécu le Mondial depuis les tribunes, ne participant à aucune des cinq rencontres de son équipe. Mais qu’importe. Le fait d’y être intégré a aiguisé son appétit et son travail a porté ses fruits cette année puisqu’il a totalisé cinq apparitions. Auteur de trois matchs cette année avec les pros de l’ASM, Beria s’est montré à son avatange avec les Bleuets, dans son registre de pilier à l’ancienne, dur au mal en défense et en mêlée fermée. Moins mobile que Gros, il n’a toutefois jamais déçu lors de ses entrées en jeu et a même poussé son adversaire Baby Bok à la faute juste après son entrée en jeu en demie.

Killian Geraci
Killian Geraci

Killian Geraci - Deuxième ligne - Grenoble

Le futur Lyonnais est assurément un des piliers de cette folle épopée qui débouche sur un double sacre. à l’image de Gros, Geraci a encore beaucoup joué cette année (4 matchs, 4 titularisations), et fait partie du « club des cinq » double champions du monde qui n’ont pas loupé la moindre minute des phases finales avec Jordan Joseph, Louis Carbonel, Arthur Vincent et Matthis Lebel. Le fils de Stéphane Geraci, ancien fameux numéro huit des «mammouths» grenoblois, confirme là son immense potentiel. Auteur de deux premières saisons professionnelles intéressantes au FCG en Pro D2 puis en Top 14, son transfert au Lou, club ambitieux qui lui permettra de découvrir la Champions Cup et de franchir encore un palier.

Sacha Zegueur
Sacha Zegueur

Sacha Zegueur - Troisième ligne aile - Oyonnax

Quand on voit son parcours, on espère que la chance va tourner pour le flanker oyonnaxien... ou plutôt que sa malchance va finir par le lâcher ! Gravement blessé l’année dernière après seulement une demi heure de jeu du match d’ouverture contre l’Irlande, Zegueur avait manqué le reste de la compétition. Grâce à une belle saison avec l’USO (19 matchs, 11 titus), il a toutefois redémarré ce Mondial des moins de 20 ans avec un statut de titulaire avant... de prendre un carton rouge contre l’Argentine, lors du dernier match de phase de poule. Une sanction qui le priva de fait de la demie et de la finale... Mais qui ne remet pas en question le grand potentiel du troisième ligne d’Oyonnax.

Jordan Joseph
Jordan Joseph

Jordan Joseph - Troisième ligne centre - Racing 92

Un an après avoir crevé l’écran du rugby mondial, Jordan Joseph a évolué. Cette fois, il n’a pas traversé le terrain il avait l’habitude de le faire la saison passée. Etait-il plus attendu par les défenses adverses ? Très certainement. Mais l’avantage, ce que le Racingman ne s’est pas entêté à faire des différences tout seul. Au contraire, il a cherché a faire davantage jouer après lui, dans la défense adverse, assurant ainsi la continuité dans le jeu des Bleuets. Membre du « club des 5 » cité précédemment, soulignons aussi que le Racingman a terminé meilleur marqueur de la compétition avec 5 réalisations. Désormais, Joseph va devoir franchir un cap en club, avec le Racing, où il a signé des prestations inégales cette saison.

Louis Carbonel
Louis Carbonel

Louis Carbonel - Demi d’ouverture -Toulon

Que dire de lui, si ce n’est qu’il est plus que jamais LE patron du jeu des Bleuets, comme en témoigne son temps de jeu (cinq apparitions, quatre titularisations). Toujours sûr face aux perches, le Toulonnais a brillé par son sang-froid dans les phases finales où il a marqué à lui seul 29 points sur la demie et la finale. Bon animateur du jeu, Louis Carbonel possède aussi la particularité d’être un excellent défenseur, un secteur qui est habituellement une faiblesse des ouvreurs français. Ce titre s’inscrit dans la continuité de sa première vraie saison avec le RCT, avec qui il a totalisé 20 apparitions toutes compétitions confondues. S’il continue comme ça, il est fort à parier qu’il sera l’ouvreur des Bleus pour 2023.

Arthur Vincent
Arthur Vincent

Arthur Vincent - Centre - Montpellier

Surclassé l’année dernière, l’Héraultais avait pointé le bout de son nez (2 matchs, 1 titularisations). Cette fois, le centre montpelliérain a pris une nouvelle dimension chez les Bleuets puisqu’il a hérité du brassard de capitaine du demi de mêlée Arthur Coville. Finalement fixé au poste de second centre après avoir évolué à l’aile et même à l’ouverture, Vincent s’est affirmé dans un rôle de régulateur de la ligne d’attaque. Joueur doué techniquement, intelligent et pertinent dans ses choix offensifs et défensifs, il offre le parfait complément au tank parisien Julien Delbouis. Assurément l’un des hommes qu’il faudra suivre l’année prochaine avec le MHR, où son profil plaisait déjà beaucoup à Vern Cotter.

Matthis Lebel
Matthis Lebel

Matthis Lebel - Arrière - Toulouse

Le Toulousain avait déjà signé un parcours remarqué l’année dernière en s’imposant face à son coéquipier haut-garonnais Maxime Marty. Mais une blessure en demie l’avait privé de la finale contre l’Angleterre. Cette fois, Lebel a pris sa revanche et n’aura pas manqué une miette de ce deuxième sacre mondial avec 160minutes disputées en phases finales et cinq apparitions pour quatre titularisations au total. Utilisé à l’aile en club en raison de la supériorité de Cheslin Kolbe au poste de 15, Lebel a pourtant brillé à ce poste avec les Bleuets. Sa force ? Etre capable de bonifier tous les ballons qu’il touche, assurant des relances audacieuses mais toujours propres grâce à ses appuis de feu. 

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Les commentaires (1)
CasimirLeYeti Il y a 4 années Le 25/06/2019 à 17:33

Article avec beaucoup de coquilles, de tournures de phrases étranges, de mots manquant... Baclé ?