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Issoire : un titre historique

Par Éric Bayard
  • Les Auvergnats ont parfaitement négocié leur saison. Les voir finalement titrés est somme toute logique au vu de leur parcours. Reste à bien digérer ce succès pour livrer une belle saison de Fédérale 1. Un autre combat commence ...  Photo DR
    Les Auvergnats ont parfaitement négocié leur saison. Les voir finalement titrés est somme toute logique au vu de leur parcours. Reste à bien digérer ce succès pour livrer une belle saison de Fédérale 1. Un autre combat commence ... Photo DR DR
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Les Auvergnats ont récolté le fruit d’un travail de longue haleine en remportant au terme d’une saison parfaitement maîtrisée le premier titre de leur histoire en Fédérale 2.

À peine auréolée d’un titre de champion de France Belascain l’an passé, l’USI rugby a été sacrée pour la première fois de son histoire, le 23 juin 2019, à Villefranche-sur-Saône, championne de France de Fédérale 2. Devant des supporters venus en nombre, les hommes du président Claude Pojolat n’ont pas tremblé face à un redoutable adversaire, Rumilly. Cette victoire c’est le fruit d’un travail de plusieurs années, la consécration d’un rêve et la récompense pour un club et un groupe senior à l’état d’esprit exceptionnel. Car les années se suivent et se ressemblent à Issoire. Mais qui aurait cru en début de saison que l’USI allait soulever ce bouclier tant convoité ? Il y a cinq ans, les Auvergnats étaient encore en Honneur. Premiers, ils retrouvaient la Fédérale 3, qu’ils survolaient en 2014, leur permettant d’accéder à la Fédérale 2, objectif avéré. Maintenus sur la dernière journée de championnat en 2016, ils réussissaient en 2017 à se qualifier pour les phases finales avant de manquer d’un rien la montée l’année dernière contre Nafarroa.

Confiance dans l’intégration des jeunes

Les Mauve et Noir ont alors compris que tout était possible ou plutôt que rien n’était impossible. Aussi, cette saison, changement de braquet. Les protégés de Christophe Rodier et Mathieu Chabaud ont travaillé d’arrache-pied, sans rechigner, se pliant à la concurrence imposée par un staff rigoureux. Staff technique complété par Mathias Dubost et Stéphane Bony les entraîneurs réservistes qui, eux aussi, ont insufflé à leurs joueurs un mental de gagnant avec une invincibilité en championnat. Alors il y a le championnat, mais il y surtout les phases finales avec toutes les incertitudes qu’elles procurent. Personne ne se connaît, on suppose mais on ne sait pas vraiment. Donc la seule solution c’est de compter que sur soi et ses valeurs. La différence se fait souvent sur des points de détails, sur des petits plus qui, additionnés, finissent par faire pencher la balance de son côté : " Nous avons eu la chance de pouvoir nous appuyer sur un groupe homogène avec de belles individualités et surtout des doublons à chaque poste, explique Franck Panafieu le manager issoirien. Quarante-trois joueurs ont participé à la conquête du bouclier. Certains n’ont joué qu’un seul match, d’autres la quasi-totalité des rencontres, mais tous se sont montrés à la hauteur des exigences demandées. La recette est sans doute un juste dosage de joueurs d’expérience, de jeunes joueurs tout juste sortis des Belascain de l’an passé et de joueurs du cru. Mais une chose est sûre, ils avaient tous cette volonté, cette abnégation et cette solidarité qui ont fait que chacun s’est donné pour l’autre. Le tout permettant la montée en puissance d’un groupe au fil des échéances." Alors comment cela s’est articulé. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Cette célèbre phrase colle parfaitement à la politique du club auvergnat. Tout est analysé, décrypté, discuté pour être amélioré et approprié. Leur remise en question est perpétuelle. Pas question de s’endormir sur ses lauriers. Après chaque match, l’important était de peaufiner et de fidéliser le meilleur et surtout de régler et de corriger l’imparfait : "Notre jeu est monté en puissance tout au long de la saison, reconnaît Christophe Rodier. Tout était loin d’être limpide mais tous les joueurs ont adhéré au discours".

Ce discours qui prône le travail avant tout, la formation avec la confiance dans l’intégration des jeunes, le respect de tous, la solidarité et plus que tout l’amitié. Une méthode made in Issoire. Chapeau bas…

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