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Poitrenaud : «Faire une croix sur l’an dernier»

  • Clément Poitrenaud
    Clément Poitrenaud Icon Sport
  • Poitrenaud à l'entraînement
    Poitrenaud à l'entraînement Icon Sport
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Quadruple champion de France avec Toulouse en tant que joueur, il connaît bien les risques des années post-titre et évoque les changements à l’intersaison.

Midi Olympique : Où en est le Stade toulousain dans sa phase de préparation ?

Clément Poitrenaud : Avec seulement cinq semaines de préparation, il a fallu aller à l’essentiel surtout avec les nouveaux joueurs et les jeunes. Système de jeu, préparation physique… Il faut tout faire un peu plus vite que d’habitude. Les garçons sont revenus un peu décontractés la première semaine mais sont depuis montés en intensité. On sent que le début de la saison est proche.

Le groupe est resté plutôt stable mais les joueurs doivent réintégrer le système de jeu. Cela veut dire que ce dernier a changé ?

C. P. : On a toujours besoin de le retravailler. Et puis nous avons quelques changements à des postes clés, comme Tristan Tedder à l’ouverture, Werner Kok qui nous rejoint, Pierre Fouyssac et Théo Belan qui n’ont que peu joué l’année dernière… Certains doivent s’approprier le système, d’autres le pratiquer à nouveau. Sans oublier nos internationaux qui ne sont pas là et qui représentent à eux seuls une ligne d’attaque quasi-complète.

Une reprise avec un titre est-elle différente ?

C. P. : On sent forcément une petite différence. Les garçons se sont battus pour être champions de France, donc la reprise est particulière. Nous, le staff, leur avons fait vite comprendre que tout cela est derrière. Ugo Mola et Didier Lacroix l’ont dit en conférence de presse : nous devons travailler en toute humilité sans nous projeter trop loin et espérer d’être performants rapidement.

En tant que champion, vous vous savez attendus ?

C. P. : Peut-être un peu plus que l’année dernière oui… mais tous les matchs sont durs. Ce Top 14 est dense, voilà pourquoi on doit se concentrer sur nous. Le chemin est long, semé d’embûches, et nous aurons besoin d’un peu de réussite comme à certains moments l’année dernière. On démarre avec beaucoup de prudence et de d’humilité.

Quelles évolutions le staff a souhaité mettre en place après avoir fait le bilan forcément positif de l’année dernière ?

C. P. : Même nous, le staff, devons faire une croix sur ce qu’il s’est passé l’an dernier car si l’on s’endormait sur les chiffres ou nos trois défaites on ferait fausse route. On veut toujours développer les jeunes issus de notre centre de formation pour les intégrer dans notre effectif pro. L’année dernière, cette politique nous a sortis de situations délicates à plusieurs reprises. Sur le rugby, on va garder notre profil et faire ce que l’on aime faire.

Le Sud-african Alan Basson Zondagh a intégré le staff. Vous l’aviez rencontré lors de votre passage aux Sharks, quelle sera sa mission ?

C. P. : «AB» est un spécialiste de la technique individuelle et possède une connaissance très fine du jeu. Technique de passe, duels, jeu au sol, défense… il décortique tout et apporte des solutions techniques avec des exercices spécifiques pour chaque secteur. Il va entraîner l’équipe Espoir comme je l’ai fait l’an dernier, et s’occupera du plan individuel de développement de tous nos joueurs, des pros jusqu’à l’académie. Pour les pros, il interviendra aussi de façon spécifique sur des secteurs ciblés en fonction du match à venir, ainsi que sur le long terme. Il s’occupera aussi de la formation de nos entraîneurs. Son chantier est immense mais c’est sa spécialité et ses méthodes sont très intéressantes.

Sur un plan personnel, vous avez connu une petite promotion en passant d’entraîneur assistant à entraîneur des trois-quarts…

C. P. : C’est plutôt une question de statut. J’étais déjà pleinement impliqué dans l’entraînement des arrières et la stratégie offensive aux côtés d’Ugo. Cette année le staff a changé avec les départs de Jean (Bouilhou, N.D.L.R.) et William (Servat) donc cela évolue. Je garde un pied avec les espoirs avec Virgile (Lacombe) et AB (Zondagh) car il est important de continuer ce travail dans lequel je prends beaucoup de plaisir, mais il est vrai que sur les matchs, je serai plus souvent avec le groupe professionnel que je n’ai pu l’être l’année passée.

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