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Fickou : « Qualifiés dès les Tonga »

  • Gaël Fickou, le centre international, contre l'Argentine
    Gaël Fickou, le centre international, contre l'Argentine Patrick Derewiany - Midi Olympique
Publié le Mis à jour
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Envisagez-vous la possibilité d’être qualifié dès le soir du match face aux Tongas ?

Sincèrement, oui. On aimerait être qualifiés dès les Tonga et arriver avec le maximum de confiance face à l’Angleterre. Et sans pression.

Craignez-vous un match décisif face à l’Angleterre ?

Non, ce n’est pas ça. C’est juste l’envie de s’enlever de la pression. Mais on veut tout gagner, chaque match. Les quatre de poule, déjà, donc l’Angleterre aussi.

Si l’Angleterre bat l’Argentine, ça pourrait ne pas être nécessaire…

On s’en fout. Ils font ce qu’ils veulent. Nous, il faut qu’on gagne les quatre matchs.

Dans quelle mesure les joueurs sont-ils responsabilisés durant ce Mondial ?

On est très bien encadrés, avec un staff bien étayé et des rôles bien définis dans chaque domaine. Mais il faut que nous, les joueurs, on prenne nos responsabilités. Quand quelque chose ne va pas, ne nous convient pas, le staff nous laisse la place pour l’exprimer. Et on le fait. C’est important. Il serait trop facile de dire après coup que ce qu’ils nous proposaient ne nous convenait pas. On prend nos responsabilités et les échanges fonctionnent. Le compromis est bon. Nous sommes tous dans le même bateau, joueurs et staff.

Quelles sont, alors, les consignes du staff ?

Il nous fixe un cadre de jeu. Un système. Mais à l’intérieur, il nous laisse de la liberté. Par exemple, ils me disent : "toi, Gaël, on va t’amener à jouer telle situation. Ensuite, c’est ton choix. Tu gardes, tu passes, tu joues ton duel…". Le staff nous laisse l’opportunité de créer.

On a l’impression que ce système est surtout une recherche de mise en situation de duels…

Exactement. Il faut que nos adversaires aient peur. Qu’ils se disent qu’on est capable d’attaquer très fort derrière. Et quand leur défense se concentrera sur les arrières, nous pourrons appuyer devant. C’est l’objectif mais on règle encore les derniers détails. Je crois que nous sommes une des rares équipes à avoir encore du temps de progression et de travail, avec les deux matchs qui arrivent où on va pouvoir tester des choses. Ce sont des matchs importants, attention, je ne les prends pas à la légère. Il nous faut des points. Mais ensuite, on arrivera sur l’Angleterre. Et il faudra être prêt.

Contre les Etats-Unis, vous allez fêter votre cinquantième sélection à seulement 25 ans. Y’a-t-il dans un coin de votre tête l’idée de marquer cette Coupe du monde de votre empreinte ?

Je vais essayer, bien sûr. Mais la priorité, c’est l’équipe. Qu’on gagne. Mais bien sûr qu’il y a des objectifs personnels. J’ai fait quelques erreurs sur le premier match mais dans l’ensemble, ça m’a semblé positif. Je suis jeune, je vais effectivement avoir 50 sélections. J’ai envie de gagner des matchs et des compétitions sous ce maillot. Le rêve, ce serait de se rapprocher des 100 sélections. Mais j’en suis loin. Beaucoup de choses peuvent encore se passer. Des blessures, des jeunes qui montent…

Vous êtes accompagné en Bleu par Jean-Baptiste Elissalde, que vous avez déjà côtoyé à Toulouse. Comment le sentez-vous dans ce staff recomposé ?

Il faut dire la vérité : au départ, tout le monde a eu un peu peur de l’arrivée de Fabien (Galthié) et Lolo (Labit). On ne comprenait pas trop le fonctionnement et quelle place allait avoir Jean-Ba’(Elissalde). Au final, chacun a trouvé sa place, son rôle et son objectif. Je crois qu’ils s’entendent bien, en tout cas c’est l’image qu’ils renvoient. Jean-Baptiste est positif avec nous.

A-t-il changé par rapport à Toulouse ?

(il hésite) à la fin à Toulouse, il était moins joyeux. C’était compliqué pour lui et on le ressentait au quotidien. Il avait beaucoup de pression, il gérait beaucoup de choses. Je crois que ça l’avait un peu étouffé. Ici, on le voit plus joyeux, plus libéré. à Toulouse, il ne rigolait plus. Là, je le retrouve à déconner. C’est un mec qui rigole beaucoup, qui a toujours le sourire. Ici, il a retrouvé ce sourire. Et il nous branche tout le temps. Je crois que c’est ça sa grande passion.

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