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Lourde amende pour Montpellier qui fait appel et contre-attaque

Par Midi Olympique
  • Mohed Altrad, président de Montpellier, club qui vient d'être condamné à une amende de 470 000€
    Mohed Altrad, président de Montpellier, club qui vient d'être condamné à une amende de 470 000€ Icon Sport - Icon Sport
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Ce lundi, la LNR a annoncé, dans un communiqué, que le club de Montpellier était condamné à payer une lourde amende de 470 000 € pour dépassement de Salary Cap, "au titre de la saison 2017-2018". Le club héraultais aurait dépassé de plus de "428 000 €" le plafond de la masse salariale fixé à 11,3 millions d’euros. Les rémunérations des frères du Plessis seraient au cœur de la problématique.

Le MHR a immédiatement lancé la contre-attaque. Dans Midi Libre, l’avocat du club, Me Antoine Vey évoque ainsi une sanction "ridicule". "Nous ferons appel", annonce-t-il. L’avocat dénonce le caractère abstrait du mode de calcul : la LNR se baserait sur une étude économétrique visant à analyser la valeur financière d’un joueur en fonction de son niveau, afin de lui fixer un prix. "Il n’y a pas un système en France qui permet, comme ça, d’une manière arbitraire, […] de réviser abstraitement les prix et les valeurs qui sont fixés d’une manière libre contractuellement entre un joueur et un club ", a-t-il déploré dans les colonnes du quotidien régional.

"Des années que ça dure "

Il se dit surpris, d’ailleurs, de ne pas voir la commission épingler d’autres grosses écuries : "Si l’on part de ce principe-là, ça m’étonnerait que Montpellier soit le seul club ayant des joueurs sur lesquels on peut éventuellement penser qu’ils pourraient être payés plus. Ça n’a pas de sens." Me Vey évoque un acharnement envers le club, déjà épinglé en 2016-2017 pour un dépassement du plafond estimé entre 350 000 et 400 000 € : "Ça fait des années que ça dure. L’année dernière, la Cour d’appel avait très clairement rejeté le principe d’un pouvoir arbitraire de révision des contrats. Cette année, ils ont changé la commission. Ils ont choisi qui ils ont voulu pour présider et siéger dans cette commission et ils ont rendu la décision la décision que la LNR souhaitait […] Il faut arrêter le fait que les arbitres qui siègent dans les formations disciplinaires soient choisis par la Ligue. Les arbitres devraient être choisis par arrêté ministériel après un processus transparent et sans aucune connexion avec la Ligue de rugby."

La LNR a répliqué dans la foulée par un communiqué, évoquant des déclarations "extrêmement regrettables" de la part de l’avocat et tenant à clarifier la composition de sa commission salary cap, réunissant économistes, professeurs et autres juristes. Avant de rappeler à l’ordre le club héraultais : "Les conseils du MHR peuvent faire valoir leur position sans s’abaisser à des agressions verbales et métaphores politiques indignes. La LNR ne laissera pas remettre en cause la qualité, l’intégrité et l’indépendance des membres de la Commission Salary Cap qui sont indiscutables. Nous ne doutons pas que le Président du MHR saura ramener ses conseillers à la raison."

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