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Duel Tuilagi / de Allende : le choc des titans

Par Par Simon Valzer avec Marc Duzan
  • Le choc des titans entre Tuilagi et de Allende
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Ils sont les symboles de la puissance brute de leurs équipes respectives. À n’en point douter, Damian de Allende le Sud-Africain (1,90 m, 103 kg) et Manu Tuilagi l’Anglais (1,85 m, 114 kg) ne dépareilleraient pas au milieu d’une troisième ligne d’une sélection nationale. Seulement voilà, leur mission se situe au centre du terrain. Là où les impacts sont les plus violents, et où la prise du centre du terrain est devenue l’une des grandes batailles du rugby moderne. Alors pour remporter celle-ci, mieux vaut être armé jusqu’aux dents.

 L’ancien centre du XV de la Rose Jeremy Guscott a suivi de près les parcours de ces deux bestiaux dans la Coupe du monde. Et selon l’ancien centre aux 65 sélections, Damian de Allende est un véritable pilier du jeu des Springboks : "Il a été absolument incroyable. Il a disputé les six matchs de son équipe, ce qui prouve à quel point il est important dans leur dispositif et leurs succès. Il est grand, costaud et semble toujours très frais, ce qui est primordial dans une Coupe du monde. De Allende donne aux avants sud-africains une direction, un sens d’attaque, un point d’ancrage sur le terrain. Ils se regroupent et enchaînent les temps de jeu là où Damien de Allende a regroupé les premiers défenseurs. C’est dire à quel point il est important…" à ceci, on pourrait aussi ajouter qu’il est un véritable rempart en défense. À ce jour, il affiche un taux de réussite de 86 % au plaquage dans ce Mondial.

Guscott : "Tuilagi marque la psyché adverse"

D’autres chiffres suggèrent que le Sud-Africain pourrait être le cauchemar des Anglais : sur leurs deux dernières confrontations, De Allende a porté le ballon à 31 reprises, gagné 176 mètres et battu pas moins de douze défenseurs… Seulement voilà, il n’y avait pas Manu Tuilagi en face. Le boucher de Leicester fera-t-il mieux samedi ? On l’ignore encore. En attendant, Guscott a jusqu’ici apprécié ses performances : "Manu a lui aussi été important pour l’Angleterre de par son agressivité défensive et ses montées en pointe pour briser les attaques adverses. Il est frais puisqu’il n’a joué que quatre matchs et 300 minutes dans ce Mondial. Sur le terrain, il marque la psyché adverse. En clair, tu n’es pas serein quand Tuilagi est en face de toi : tu réfléchis avant d’orienter tes courses, de jouer un offload…" Samedi, il faudra marquer les esprits, l’adversaire, mais aussi des essais. Et à ce petit jeu, c’est De Allende qui compte encore une petite longueur d’avance sur l’Anglais, avec trois essais marqués contre deux dans cette Coupe du monde…

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