Sansus, l’atout neuf
Le fabuleux destin de Laure Sansus va connaître un nouveau chapitre ce dimanche. Le numéro 9 du Stade toulousain possède un style atypique qui rappelle celui de son homologue masculin Antoine Dupont. "C’est plaisant d’être comparée à lui. On aime bien gratter les bords de rucks, voir ce qu’il s’y passe, même s’il est beaucoup plus explosif." Révélation de l’été dernier lors des Super Series à San Diego, à nouveau brillante en novembre face à l’Angleterre, Laure Sansus n’est pourtant pas toute nouvelle dans ce groupe. Ce dimanche, elle jouera son deuxième Tournoi après celui de 2016. "Plus jeune, je me suis rompu les ligaments croisés à plusieurs reprises. Ce qui fait que je n’ai jamais connu les équipes de France jeunes. Ce Tournoi, c’était ma première Marseillaise, mon premier maillot bleu. C’était donc très émouvant et excitant." Mais deux ans après, la jeune femme décide de prendre une année blanche, car son emploi du temps ne le lui permet plus. Issue d’une famille où on joue au rugby de grand-père à petite-fille dans le club de Labastide-Beauvoir, elle revient naturellement au rugby l’année suivante, juste pour le plaisir. Mais le plaisir est tel que les performances suivent. Rappelée en sélection où elle se trouve "en complémentarité et non en concurrence" avec Pauline Bourdon, comme elle aime le souligner, la Toulousaine pose un problème de riche à son staff. Au point que ce dernier réfléchisse au fait d’installer les deux femmes à la charnière, poussant la Bayonnaise au poste d’ouvreur. "Laure est une joueuse talentueuse et intelligente", dit d’elle sans fard la manager des Bleues, Annick Hayraud
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