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Le petit huit de Sapiac

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Publié le Mis à jour
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Sans rassurer, l’USM ramène les quatre points de la victoire, la huitième d’affilée dans la cuvette de Sapiac. Mais la marge de progression est encore grande…

La victoire et puis c’est tout. C’est ce qu’on retiendra de la réception de Rouen ce vendredi à Sapiac. Face à une équipe normande remaniée, les Montalbanais pouvaient nourrir l’ambition de savourer une première victoire bonifiée de la saison, d’autant plus après ce succès plein de confiance à Mont-de-Marsan, le premier en déplacement. Mais peut-être ont-ils quelque peu relâché la pression. « Force est de constater que leur répéter toute la semaine et dans la préparation du match que ce ne serait pas facile, n’était pas suffisant, soupirait Florent Wieczorek à l’issue du match. C’est dommage parce qu’on fait une bonne entame, on a beaucoup d’occasions mais on ne marque pas assez. » Là aussi, l’essai très vite survenu de Paul Graou, suite à une très belle combinaison sur le flanc droit, a donné de l’avance trop tôt à un groupe qui est davantage habitué à courir après le score. L’entraîneur des avants regrette aussi et surtout un manque de réalisme, qui fut criant en première mi-temps. « C’est une approche mentale que l’on doit améliorer dans ces zones de marque. Ne pas paniquer, prendre son temps et surtout prendre des points. »

Le ruck au cœur des débats

Un autre aspect a grandement freiné les aspirations offensives montalbanaises ; le jeu au sol. Ce secteur a été ciblé par les Normands au point de hacher le rythme de la rencontre. « C’était quitte ou double mais c’était révélateur de notre état d’esprit, expliquait le talonneur remplaçant Fabien Dorey. Et on a accepté les côtés négatifs d’un tel engagement. » On parlera même de stratégie suicidaire puisque les visiteurs s’en tirent à 9 pénalités concédées contre 8 procurées. Mais la copie globale, faite aussi de montées défensives très agressives, est cohérente. « Nous sommes restés proches au score grâce à notre défense, saluait Richard Hill, entraîneur « très fier » de son groupe. Elle a mis beaucoup de pression sur Montauban. » Les quatre en-avant montalbanais en première période en sont un exemple.
Les pensionnaires de Sapiac, même s’ils n’étaient pas à l’abri d’une défaite, ont eu du mal à se contenter de ce résultat, une semaine après le soulagement ressenti dans les Landes. Impérial à domicile, ce groupe a même su renverser les cadors de ce championnat mais peine à convaincre deux week-ends d’affilée. Peut-être le plafond de verre de cette équipe. « Sur des matchs comme ça, on doit s’imposer plus fort et être maîtres de notre destin, déplore Florent Wieczorek. Nous ne sommes pas satisfaits de la prestation. Ce n’est pas normal ! » Le rendez-vous à Aurillac, véritable rival sportif de ces dernières années, et seul club à avoir gagné à Sapiac cette saison, est déjà coché dans le calendrier.

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