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Vaincu à Paris, Castres peut s’en vouloir !

  • La déception des Castrais après la rencontre face au Stade Francais.
    La déception des Castrais après la rencontre face au Stade Francais. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Top 14 - Malgré une rencontre disputée quasi-totalement en supériorité numérique, le CO n’a pas été capable de s’imposer à Paris (34-10). Voici les raisons.

Le Castres Olympique est-il dépendant de ses cadres ? Peut-il tenir le même niveau de performance sans Benjamin Urdapilleta ou encore Rory Kockott, Mathieu Babillot et quelques autres ?

Ces questions ont trouvé un début de réponse samedi sur la pelouse de Jean-Bouin. Malgré une rencontre disputée dans sa quasi-intégralité en supériorité numérique en raison du carton rouge infligé au pilier parisien Paul Alo-Emile (3e), les joueurs de Pierre-Henri Broncan ont subi leur première défaite de la saison. Et le tout face à une équipe dénuée de confiance, battue à trois reprises lors des trois premières journées avec 111 points encaissés…

La raison ? Elle tient probablement au choix du staff technique de laisser au repos plusieurs joueurs majeurs dans la perspective de la prochaine réception du RC Toulon. De quoi avoir quelques remords ? "Des regrets, on en a évidemment, a répondu Yannick Caballero.

Mais, c’est la première année qu’on arrive à avoir un effectif aussi dense et compétitif. On essaie de s’appuyer sur tout le monde. On ne peut donc pas dire qu’on a fait tourner. Après, on savait où on mettait les pieds. Et puis un carton rouge, ça resserre, on l’a bien vu. Ils s’en sont nourris. Les points positifs, c’est qu’on n’a pas trop de casse et qu’ils ne prennent pas le bonus offensif." Maigre consolation.

Clairement, le CO a raté le coche. Et le scénario de la rencontre renforce le sentiment. Par delà les maladresses et les quelques erreurs aperçues, les Castrais se sont trompés de stratégie. D’abord, par manque de patience. Ensuite, par manque d’idées. à plusieurs reprises, on a vu David Darricarrère, l’entraîneur des trois-quarts, réclamé à son ouvreur Ben Botica du jeu au pied rasant dans le deuxième rideau afin d’exploiter les espaces nés de l’infériorité numérique parisienne. En vain. L’ancien ouvreur de l’UBB n’a utilisé cette arme qu’à une seule reprise et si Dumora n’avait pas échappé le ballon sur celle-ci, le CO aurait scoré (47e). à cet instant, le Stade français ne menait que de six points (16-10)...

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