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Pro D2 - Du cœur et du plaisir pour Aurillac face à Montauban

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Dans des conditions parfois dantesques, Aurillac a imposé sa loi à domicile.
    Dans des conditions parfois dantesques, Aurillac a imposé sa loi à domicile. Icon Sport
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Les Aurillacois ont maîtrisé la météo et logiquement les Montalbanais pour renouer avec la victoire.

Décidément, rien n’aura été épargné cette saison aux Aurillacois, côté météo. Encore un match dans des conditions parfois dantesques avec pluie, vent, tempête qui sont venus troubler, par intermittence le match du rachat pour les Cantaliens, de l’espoir pour les Montalbanais.

C’est finalement Aurillac qui l’a emporté grâce à sa discipline et sa volonté. « On fait une grosse entame et on était bien content, surtout après la sortie de Carcassonne clairement compliquée, expliquait Maxime Profit, auteur une nouvelle fois d’une belle sortie. Face à Montauban, on n’a rien lâché et on a continué à faire notre truc. On a essayé d’emballer par moments et j’avoue que moi, le rugby comme ça, franchement j’adore. »

Un Aurillac très propre sur ses vingt premières minutes et des points enquillés par Marc Palmier dès que l’occasion se présentait. En face, Montauban a subi, trop au goût d’un David Gérard déçu, presque abattu au sortir de la rencontre. « Nous sommes une équipe à réaction et c’est cela qui est embêtant. En première période, on se fait beaucoup pénaliser. On n’a pas un ballon d’attaque », analysait le coach.

Dur avec ses joueurs comme avec lui-même, il regrettait une indiscipline (deux cartons jaunes), une gestion du match et des approximations qui vont coûter cher au final au Tarn-et-Garonnais. « J’ai l’impression que c’est un copier-coller de tellement de matchs. C’est triste ce soir, pour nous, de finir comme ça. J’aurais tellement aimé mourir les armes à la main. »

Le collectif toujours à l’honneur

En revanche, côté local, on a savouré cette réaction avec un Adrian Smith déterminant dans tout ce qu’il a entrepris, même si les lancers restent encore à améliorer, un huit de devant déterminant en mêlée, une défense impeccable, notamment dans les zones de grattage ou encore pour bloquer les puissantes flèches fidjiennes, à l’image d’un Matawalu très remuant.

« On s’attendait à un jeu d’avants avec une équipe de Montauban très forte dans ce secteur, très puissante. Nous avons été servis. Les joueurs avaient à cœur de gagner à nouveau à domicile. Et puis pour la dernière, ils voulaient me faire un petit cadeau », souriait David Banquet, entraîneur de la mêlée aurillacoise et qui quittera le Cantal à la fin de saison.

À l’approche de la fin, c’est tout un groupe qui voulait montrer un autre visage, autre chose à un public venu, enfin, soutenir les siens. Si Jérôme Bosviel a encore donné quelques sueurs froides aux locaux avec un jeu au pied diabolique, c’est une nouvelle fois collectivement qu’Aurillac s’est sorti d’affaire, avec même un brin de folie sur l’essai d’Albert Valentin. Bref, un Stade aurillacois, sérieux, solide et un brin joueur, ça fait du bien !

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