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Pro D2 - L'enseignement du week-end : impossible n’est pas bressan !

Par Rémy Rugiero
  • En arrachant la victoire à Béziers, les Bressans, ici heureux à la fin de la rencontre, peuvent encore rêver au maintien.
    En arrachant la victoire à Béziers, les Bressans, ici heureux à la fin de la rencontre, peuvent encore rêver au maintien. Photo Alexandre Dimou - Alexpress
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L’exploit réalisé à Béziers relance les Violets dans leur duel à distance avec Rouen dans la course au maintien. Des raisons d’y croire plus que jamais.

Débarqué en janvier en tant que manager du club Bressan, Fabrice Estebanez connaissait sur le bout des doigts l’ampleur de la tâche et sa principale mission qui était de maintenir l’USBPA en Pro D2. Et sa phrase, lâchée dans les vestiaires à qui voulait l’entendre à la fin du match dans les couloirs du Stade Raoul-Barrière : « Que les Biterrois fassent le travail lors de la prochaine journée à Rouen, c’est important », suggérait in fine que Bourg-en-Bresse n’était pas encore écarté définitivement de sa survie dans cette compétition. Après un match au scénario décousu, les visiteurs n’ont jamais failli collectivement.

Et ce n’était pas chose aisée après six défaites consécutives et bien des douleurs à l’âme après un énième revers à Verchère la semaine auparavant face à Nevers. Le manager Bressan revient sur les conditions qui auront permis d’aller chercher un succès inespéré : « Notre calendrier n’était pas très favorable, on a rencontré les quatre premiers dernièrement. Alors que le contenu était satisfaisant. Contre Béziers, on pourrait en discuter relativement, mais il faut parfois savoir gagner d’une certaine façon aussi. » Les joueurs ont pris leurs responsabilités, des échanges ont eu lieu pour découler sur une forme de synergie où il faut littéralement tout donner pour ne rien regretter.

Une demie, puis une finale

Des histoires qui se forgent dans la semaine de préparation, après des mots durs et quelques explications de textes. Des attitudes qu’avait ressenties le manager général : « Ils ont pris davantage de responsabilités. Gagner à Béziers qui pouvait jouer un éventuel top 6 représente beaucoup à nos yeux. Le groupe s’en souviendra et on espère que ça va nous servir pour la fin du championnat. »

Avec la réception de Colomiers et un déplacement à Grenoble lors de l’ultime journée, Bourg-en-Bresse, qui compte à ce jour quatre unités de retard sur Rouen, peut s’enorgueillir d’espoirs en tout genre. Surtout que de luttes pour le maintien, le club en connaît un rayon, notamment durant la saison 2018-2019 où les Bressans furent tout de même relégués avec soixante points au compteur. Un gouffre en comparaison avec le minimum requis pour se sauver depuis quelques saisons et notamment l’actuelle.

Et si ce trait de caractère s’affirmait au meilleur des moments, pour tenter de coiffer des Normands (qui seraient perdants en cas d’égalité de points à la dernière journée) sur la ligne ? Le demi d’ouverture Thibault Olender, symbole d’une jeunesse qui veut y croire, l’exprime : « On s’attend à une forte mobilisation de nos supporters. Ce soutien, quand c’est un peu à la vie à la mort, c’est très précieux. Bourg-en-Bresse est une belle terre de rugby. On jouera notre demi-finale face à Colomiers à la maison. Et on essayera de s’offrir une finale à Grenoble pour atteindre cette fameuse quatorzième place. »

Du sens et des convictions, les Bressans et tout un peuple en auront bien besoin pour renverser la table et déjouer les pronostics.

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