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Champions Cup - Van der Flier (Leinster) : un vrai lapin Duracell

  • Josh Van der Flier, un vrai poison leinsterman.
    Josh Van der Flier, un vrai poison leinsterman. Sportsfile / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Il faut commencer par une clarification. Josh Van der Flier n’est pas Sud-Africain, il est bien né en Irlande, pur produit de la formation des collèges de Dublin. Son nom lui vient de ses grands parent hollandais, venus naguère en Irlande pour ouvrir une usine de radiateurs électriques. Il rélève d’un certain archétype, celui du Dublinois bien élevé, pétri de bonnes manières assez rétif aux frasques. Josh Van der Flier a été formé au Wesley College, une école qui compte deux prix Nobel parmi ses anciens élèves, dont le dramaturge et poète George Bernard Shaw.

JVDF a porté les couleurs de UCD, club phare de Dublin, mais son talent avait été repéré depuis longtemps, il a vite rejoint le centre de Formation du Leinster, vraie usine à champions. On dit parfois comme une boutade qu’il est plus difficile de décrocher un contrat professionnel dans cette franchise qu’une sélection en équipe d’Irlande. En troisième ligne, c’est particulièrement frappant. On y trouvait sept internationaux en début de saison, ils ne sont plus que six puisqu’en plein cours de saison, Dan Leavy (onze capes) a préféré arrêter sa carrière à 27 ans.

Le pauvre souffrait trop de son genou. Il évoluait à peu près dans le même registre que Josh Van der Flier. Celui-ci, à 29 ans, compte désormais 40 sélections pour l’Irlande et 107 apparitions pour le Leinster, Peu à peu, le flanker blondinet au visage de premier communiant est devenu indispensable, comme joueur de soutien, précieux dans les relais, les déblayages, tout un travail obscur qu’appréciait particulièrement Joe Schmidt.

Du combustible pour la machine

Il apporte du combustible à la fameuse machine de guerre mise au point depuis environ dix ans par le Leinster : cette capacité à déployer des séquences précises et efficaces. Il n’est pas un manieur de ballons spectaculaire, mais il fait la différence par son endurance, sa justesse mais aussi une efficacité en touche. On l’a parfois surnommé « Lapin Duracell ». Les commentateurs estiment qu’il réalise la meilleure saison de sa carrière, matérialisée par son total de dix essais. Le dernier à Leicester juste après une touche juste devant la ligne adverse.

L’ancien numéro 8 Jamie Heaslip détaille : « Mais c’est vrai, son impact n’est pas forcément évident pour le grand public. Il ne va pas faire de grandes percées, de passes après contacts spectaculaires, ce n’est pas non plus un terrible maraudeur. Il me fait penser à Thierry Dusautoir. Je crois qu’en fait, il a cette capacité de rendre les autres meilleurs, ce qui est le signe d’un joueur fantastique. En fait, c’est un joueur qui n’a pas d’ego en premier, il se vit au service du collectif. Il me fait penser à des joueurs comme Keith Gleeson ou Shane Jennings, des gars très impactants, mais sous-estimés. »

Les deux précités sont restés dans la méoire comme des « joueurs de club ». riches de 27 et 13 capes tout de même. Josh VDF évolue désormais un cran au dessus, l’homme de l’ombre commence à rendre de la lumière.

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