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Nouvelle-zélande : Ian Foster, stop ou encore ?

  • En manque de résultats depuis de longs mois, cette revanche face aux Pumas apparaît comme la toute dernière chance de Foster à la tête des All Blacks. Photo Icon Sport
    En manque de résultats depuis de longs mois, cette revanche face aux Pumas apparaît comme la toute dernière chance de Foster à la tête des All Blacks. Photo Icon Sport
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Et voilà la pression de retour sur les épaules de Ian Foster, c’est un euphémisme. Ceci dit, l’influence de Joe Schmidt n’a pas apporté grand-chose de neuf.

Et voilà que ça recommence ! Personne ne pouvait imaginer que les Pumas l’emporteraient à Christchurch la semaine dernière. Mais ils l’ont fait et Ian Foster que l’on pensait tranquillisé quant à son avenir, de reprendre la pression avec un "P" hyper majuscule. Une chose est sûre, si les Argentins font la passe de deux à Hamilton, Ian Foster ne pourra pas y survivre. La fédération l’avait conforté après la victoire de Johannesbourg, et ce jusqu’à la Coupe du monde. Elle pensait alors que les Sud-Américains ne feraient pas le poids. C’est le contraire qui s’est passé et l’on sent que la NZRU se retrouve piégée. Si les All Blacks perdent à nouveau, ce serait la troisième défaite en moins d’un an face aux Pumas si l’on se souvient de la défaite de 2021 sur terrain neutre dans le cadre d’un Tournoi perturbé par le Covid. Un bilan impensable pour les Néo-Zélandais. Avant l’ère Foster, les All Blacks n’avaient jamais perdu face à cet adversaire. La position du sélectionneur en chef deviendrait intenable. Il serait remplacé soir par Scott Robertson, soit par Joe Schmidt devenu son adjoint sous la pression des derniers événements. Beaucoup ont fait remarquer que l’influence de Joe Schmidt, spécialiste de l’attaque, ne s’est pas fait sentir à Christchurch, car les All Blacks mis la main sur le ballon. Mais leur possession s’est heurtée à un mur.

Un manque d’adaptation flagrant

Jœ Schmidt n’a pas que des admirateurs béats. Sous ses ordres, l’Irlande (2015-2019) gagnait, mais sans marquer des tonnes d’essais. Elle jouait souvent la carte de la sécurité avec peu de passes au contact, peu de prises de risque et pas mal de passages au sol assumés. Justement, ce que l’on reproche aux All Blacks actuels, c’est un manque d’imagination, la perte des lancements percutants dans la défense adverse. On a souvent coutume de présenter Joe Schmidt comme un spécialiste du premier lancement.

On attend de voir ce qu’il peut vraiment apporter de nouveau. Après le match de Christchurch, les observateurs se sont plus à faire observer que les All Blacks semblaient avoir oublié la solution des coups de pieds transversaux (passes au pied) ou des coups de pieds à suivre en profondeur (grubber kick). Manque d’adaptation flagrant face à une défense héroïque. On a beaucoup parlé de Foster ces derniers temps, pour le fustiger. Disons que l’espace d’un match, Schmidt ne nous aura pas d’avantage convaincu. Mais on a remarqué ici ou là des commentaires. Ils émettaient l’hypothèse que les All Blacks n’étaient pas devenus aussi mauvais que ça et que c’étaient leurs adversaires qui s’étaient élevés. Dans ces conditions, les talents supérieurs font souvent la différence. Justement, Beauden Barrett s’est remis de sa blessure au cou. Il sera sur la banc à Hamilton avec pour mission de mettre le feu en fin de match. A ses cotés, un autre cador convalescent : Brodie Retallick.

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