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Jérémie Foissac (Les Angles) : "Aller chercher plus que le maintien"

Par Quentin PUT
  • Pour la troisième journée, Les Angles ont décroché un succès de prestige chez le FC Tournon-Tain.
    Pour la troisième journée, Les Angles ont décroché un succès de prestige chez le FC Tournon-Tain. Photo DR
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Par le biais du repêchage, Les Angles ont été le dernier promu en Fédérale 2. Mais l’adaptation a été express puisque les Gardois ont remporté leurs trois premiers matchs. L'entraîneur des trois-quarts Jérémie Foissac, passé par le Puc, Colomiers et Nîmes, tente d'expliquer ce départ canon.

Les Angles viennent à peine de monter qu’ils ont déjà remporté leurs trois premiers matchs. Comment l’expliquez-vous ?

On remporte trois victoires dont deux avec le bonus sur les matchs à la maison. On a eu la chance de recevoir deux fois coup sur coup, ce qui nous a lancés en Fédérale 2. On s’est rendu compte qu’on était au niveau.

En Fédérale 3, vous étiez premiers nationaux la saison passée, ce qui a valu votre qualification…

Je ne suis arrivé que cette année mais oui, les phases finales ne se sont pas jouées à grand-chose, et il y a eu un repêchage du premier national. Donc ça voulait dire qu’il y avait le potentiel Fédérale 2 dans ce groupe.

Est-ce dû à votre recrutement ?

Avec Joris Matheron (entraîneur des avants) on est parti sur des bases déjà existantes. Le paquet d’avants a été enrichi seulement de deux joueurs : Leandro Perez Galeone qui est un joueur d’expérience venant de Bédarrides, et Jessy Séguy, un jeune numéro 8 venant d’Aix. Derrière le recrutement a été plus conséquent mais suivait la même volonté : des jeunes en devenir, parfois pas loin de pouvoir postuler à Nîmes, et des revanchards qui ne jouaient pas ou qui ne se plaisaient pas spécialement dans leurs clubs.

Ce choix est pour l’instant payant…

Et la mayonnaise a tout de suite pris. Le stage de cohésion de début de saison nous a permis de nous retrouver, de rigoler, faire la fête et des conneries… L’amalgame s’est fait très vite avec les anciens, les nouveaux et les dirigeants. Je ne sais pas si c’est de la compétence ou de la chance mais tout a bien tourné pour nous à tous les niveaux, en termes de jeu et de mentalité.

Comment cela s’est-il traduit sur le terrain ?

On a mis en place un système de jeu relativement simple avec beaucoup de prises d’initiative, une volonté de faire vivre le ballon sans exclure le combat, ni l’agressivité, qui sont les vraies valeurs de notre région. Et puis c’est bien parti. On s’est rendu compte qu’on n’avait à rougir de personne. On a su défendre, serrer les dents même à 13 contre 15. On a un gros travail à faire d’ailleurs sur l’indiscipline.

Étant promus, visez-vous naturellement le maintien ?

Au vu de la dynamique, c’est compliqué ! Avec Joris, ce qui nous excitait en tant que joueurs, c’est jouer les phases finales. Même si l’objectif est de se maintenir, nous voulons regarder un peu plus haut. Le maintien n’est pas acquis mais il y a de bonnes bases. Ça nous enlève la pression et nous permet de prendre du plaisir et aller chercher plus.

La qualification est-elle quelque chose d’envisageable ?

On ne veut lâcher aucun match et on a la ferme intention d’aller le plus loin possible. Surtout par rapport à nos compétences et à la marge de progression encore importante. Quand on regarde nos matchs, on voit que plein de choses ne sont pas encore abouties. Si on arrive au bout de ça, on sera encore plus fort.

Vous êtes hors-jeu !

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