Pro D2 - Oyonnax surmonte la déveine de son buteur

Par Jérôme Prévot
  • Jules Soulan peu en réussite face aux perches, lors de la finale
    Jules Soulan peu en réussite face aux perches, lors de la finale Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La logique a été respectée, Oyonnax, premier de la saison régulière, s’est imposé en finale du Pro D2. Mais le match fut très serré et très âpre. Les douze points au pied laissés au pied n’ont pas porté à conséquence.

Le fait

Oyonnax s’est imposé au terme d’un match serré et peu spectaculaire, 14-3 avec un essai marqué à la dernière minute de son ailier Aurélien Callandret, lancé côté fermé après une pénaltouche.. Mais les puristes d’un certain rugby ne se sont pas ennuyés pour autant. Oyonnax l’a emporté sur sa mêlée, sur sa capacité à gratter quelques ballons importants et sur une certaine efficacité dans les mauls défensifs.

Le paradoxe

Oyonnax a gagné un match au couteau, 14-3. Mais les joueurs de l’Ain se sont imposés en surmontant deux handicaps majeurs, la déveine de leur buteur Jules Soulan qui a manqué trois pénalités. Si l’on ajoute le drop manqué par Justin Bouraux, l’USO a manqué douze points au pied, ça aurait pu être très lourd à assumer. Oyonnax a aussi dû faire face au dérèglement de sa touche. L’alignement a gâché au moins cinq ballons par sa propre faute, sans se les faire piquer par les Grenoblois.

Le tournant

Ce premier essai d’Oyonnax conclu par Cassang (35e) mais initié par Gavin Stark qui réussit le premier franchissement, ce qui entraîna toute une séquence qui s’est stabilisée près de la ligne. Les Oyonnaxiens ont terminé par une démonstration de patience. Le score est resté longtemps à 7-0. D’un point de vue négatif, les Grenoblois pourront regretter de ne pas avoir exploité une séance devant la ligne adverse juste avant la pause. La défense d’Oyonnax, les a anesthésiés. Ils ne s’en sont jamais vraiment remis.

Le joueur

Le demi de mêlée Charlie Cassang a livré une partie solide, il a marqué le premier essai de l’USO qui a pesé sur tout le reste du match. Il fut aussi l’artisan d’un jeu de pression qui a porté ses fruits. Mais évidemment, nous aurions pu citer la première ligne oyonnaxienne, ou la paire de centres Millet-Farrell.

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