Coupe du monde 2023 - François Cros : "Au soir de la finale, il n’y avait plus qu’un objectif en tête"

  • François Cros a basculé en mode Coupe du monde.
    François Cros a basculé en mode Coupe du monde. Icon Sport
Publié le
Partager :

Sacré champion de France il y a un peu plus de deux semaines avec Toulouse, le troisième ligne François Cros a vécu des vacances très courtes avant d’entamer la préparation de la Coupe du monde avec les Bleus cette semaine à Monaco. Mais c’est un moment qu’il attendait depuis longtemps...

La cohésion est-elle le maître mot de ce début de préparation ?

Bien sûr, c’est très important. Le groupe vit bien ensemble depuis plusieurs années. C’est la dernière ligne droite avant notre objectif de Coupe du monde. On a tous hâte d’y être et, ça y est, ça a démarré. Nous étions tous très heureux de nous retrouver ici, de passer du temps en commun pour travailler et poursuivre notre ambition.

Vous avez disputé la finale de Top 14 il y a un peu plus de deux semaines. Était-ce court pour vous avant de reprendre ?

Forcément, ça l’est pour les finalistes, pour nous Toulousains, comme pour les Rochelais. Mais la préparation va être longue, avec des périodes de repos à l’intérieur. Nous sommes tous très excités et impatients.

Avez-vous pu couper ?

J’ai vécu une première semaine assez agitée après la finale (sourire). C’est normal après une saison comme celle qu’on a vécue, et après un tel résultat. Je suis ensuite parti en vacances la deuxième semaine en famille. J’avais besoin de couper, même si c’est moins reposant avec un bébé ! Mais il était important pour moi de passer ce temps en famille, de profiter de ma petite fille avant d’enchaîner sur la préparation.

Vous avez connu la préparation en 2019. Que change le fait de savoir que vous aurez des coupures dans l’été ?

C’est bien pour avoir des soupapes de décompression. Là, on a deux semaines à Monaco très intenses, on le sait, et nous sommes focalisés dessus. Puis on pourra souffler un peu après. Le staff avait anticipé cela dans sa préparation de la préparation. Le repos y a été intégré et cela permet d’être à 100 % dans tous les domaines. C’est plutôt intelligent de sa part.

Avez-vous le sentiment que la Coupe du monde a débuté désormais ?

Bien sûr. La préparation est aussi importante que la compétition. Nous sommes contents d’être à ce rassemblement.

Vous avez évoqué votre impatience. En aviez-vous marre d’entendre parler de ce Mondial à domicile ?

Pas marre, mais il dans un coin de la tête. Sauf qu’il y avait aussi le championnat à aborder dans un autre coin. Avec Toulouse, nous avons eu la chance de connaître une fin de saison extraordinaire, nous sommes soulagés et libérés de ce poids. Au soir de la finale de Top 14, il n’y avait plus qu’un seul objectif en tête.

Il y aura aussi quatre matchs de préparation en août...

Notre premier mois doit nous permettre de travailler physiquement, tactiquement et stratégiquement. Et les matchs seront là pour tester notre système et nos adaptations, afin de valider le boulot de la préparation..

En 2019, vous étiez dans le groupe élargi mais pas dans celui final. Sentez-vous déjà une forme d’émulation ?

C’est vrai, j’avais fait partie la préparation mais je n’avais pas eu la chance de partir à la Coupe du monde. Avec Fabien (Galthié), nous avons l’habitude de travailler à 42 avec des aller-retour pour certains. Nous bossons depuis longtemps en groupe élargi. Il n’y a pas vraiment de concurrence, nous sommes tous contents d’être là, de bosser ensemble pour emmener la meilleure équipe possible à la Coupe du monde. On sait qu’il y aura peut-être des blessures, donc du turnover.

Mais vous aviez cette Coupe du monde en tête...

Quand j’ai raté la dernière, je me suis fixé comme objectif le Mondial 2023, surtout à domicile. C’est une ambition forte pour moi, comme pour tout le monde.

Mesurez-vous le chemin parcouru par le XV de France depuis 2019 ?

Il intéressant de voir la progression de notre groupe. Il était presque nouveau quand nous sommes partis en 2019, et nous avons construit pas à pas. Cela prouve que le développement de l’équipe va dans le bon sens, avec peut-être moins de turnover qu’à l’accoutumé. Mais les résultats ont suivi. Le fonctionnement à 42, avec l’émulation en interne, tire le groupe vers le haut. Il faut s’en servir pour le mener le plus haut possible. L’évolution positive et on espère que la Coupe du monde sera l’apothéose.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?