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Top 14 - Saga UBB : Bordeaux-Bègles entame un nouveau chapitre

  • Les Bordelo-Béglais de Yoram Moefana, ici lors de la demi-finale du dernier Top 14 à Saint-Sébastien, vont s’attacher à reproduire un parcours au moins aussi consistant. Ils seront pour cela aidés par leur nouveau manager Yannick Bru.
    Les Bordelo-Béglais de Yoram Moefana, ici lors de la demi-finale du dernier Top 14 à Saint-Sébastien, vont s’attacher à reproduire un parcours au moins aussi consistant. Ils seront pour cela aidés par leur nouveau manager Yannick Bru. Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais ont donc un nouveau manager, Yannick Bru qui a débarqué dans un club demi-finaliste et qui compte bien faire mieux, malgré l’écueil du Mondial.

L’UBB entame donc un nouveau chapitre avec Yannick Bru à sa barre, et toujours la même ambition, ramener le Bouclier de Brennus au Port de la Lune. L’ère Urios et consorts s’est terminée sur une note paradoxale, une nouvelle place en demi-finale, la troisième consécutive en Top 14. Elle s’ajoute à la fabuleuse saison 2019-2020, gâchée par l’épidémie de Covid. Le trio Urios-Charrier-Laïrle a donc laissé une certaine empreinte en Gironde, même si l’épilogue fut douloureux et si le divorce semblait consommé avec certains joueurs. Tout ceci mettra un peu de pression sur un Yannick Bru revenu en France après un séjour en Afrique du Sud, chez les Sharks de Durban. Mais l’homme n’est pas un perdreau de l’année. L’ancien talonneur international a renouvelé le staff technique de l’UBB, mais sans donner un grand coup de balai non plus. "Il sera composé de 26 personnes. On voulait conserver les gens qui souhaitaient rester ici et qui ont participé à l’ascension du club. Nous avons aussi renouvelé les contrats qui s’arrêtaient… Il y aura six personnes concernées par le coaching sportif, dont moi-même car je conserverai quelques missions sur le terrain. Je ne me considère pas assez vieux pour rester en costume sur le bord de la touche."

Giorgadze et McNamara, nouveaux adjoints

Le départ du duo Charrier-Laïrle étant acté depuis longtemps, Yannick Bru n’a pas hésité longtemps avant de faire venir deux hommes qu’il côtoyait en Afrique du Sud, le Georgien Aksventi Giorgadze pour le jeu d’avants et l’Irlandais Peter McNamara pour les trois quarts. Le premier a déjà entraîné en France, à La Rochelle, mais le second découvrira le Top 14, sa dureté, sa longueur, son homogénéité aussi, rappelée par Laurent Marti lors de la conférence de presse de rentrée. "Après 26 journées, la qualification s’est jouée à un point". Pour le président de l’UBB, le championnat français n’est pas la compétition des budgets comme elle a pu l’être par le passé : "Le budget, désormais, est une fausse excuse puisqu’il existe la limite du salary cap. Je crois que si Toulouse et La Rochelle ont dominé la saison, c’est parce qu’elles ont mieux travaillé que les autres, elles ont optimisé leur budget. Alors, oui les règles de la Ligue autorisent les clubs qui ont beaucoup d’internationaux à dépasser la limite, mais sincèrement, ce n’est pas ça qui a fait la différence. Toulouse et La Rochelle ont fait mieux que les autres dans plein de domaines et notamment dans le recrutement, ce qui est la clef."

Arrivé cet été en Gironde, Yannick Bru dit avoir progressé et a conscience du défi qui l'attend à l'UBB \ud83d\udde3\ufe0fhttps://t.co/LkxvhtrwOH

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) July 21, 2023

Si l’on accepte l’idée que plus personne ne triche et ne contourne le plafond salarial, tout réside alors dans l’art de composer un effectif, avec un équilibre entre les joueurs de premier plan et leurs doublures. Le Graal, consistant à aligner quelques vedettes entourées d’éléments qui brillent par leur rapport qualité-prix. En parlant de recrutement, on ne peut évoquer l’UBB 2023-2024 sans évoquer le cas Damian Penaud. Il est le symbole des ambitions d’un club qui n’avait jamais encore recruté un joueur du XV de France au zénith de sa carrière. Les négociations furent assez ardues pour s’assurer de ses services, le président ne l’a pas caché, et il attend beaucoup de son nouveau poulain. L’UBB a fait aussi venir un autre transfuge du XV de France, Thibaut Giroud, le préparateur physique désormais figure bien connue du rugby français.

Yannick Bru a loué sa façon d’offrir aux joueurs un pouvoir d’accélération jamais vu jusque-là. Mais il manquera évidemment la préparation et le début de saison, d’où l‘importance du revenant Ludovic Loustau, figure de l’UBB (lire ci-dessous). Les premières semaines du championnat se feront sans une dizaine de joueurs concernés par la Coupe du monde. Le choix des jokers Coupe du monde pèsera lourd dans la balance (belle prise guerre que Raphaël Lakafia) ainsi que le travail de "rajeunissement" du pack, l’un des axes du boulot du tandem Marti-Bru ces derniers mois.

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