Lopez: "Ne pas se croire installé"
Si l’ouverture lui semble promise pour le Tournoi, le Clermontois Camille Lopez aborde les prochaines échéances avec prudence. Il garde en tête que seule la régularité au plus haut niveau est gage de succès.
Comment se sont passés les premiers jours de stage ?
Camille LOPEZ: Ceux qui ont joué dimanche sont toujours en phase de récupération (mardi matin) mais le plus important c’est d’être ensemble, de se regrouper. On a quinze jours pour préparer le début du Tournoi contre l’Ecosse (le 7 février) et dès ce mardi après-midi, on est revenu sur le terrain pour commencer à rentrer dans le vif du sujet. On a hâte de préparer ces matchs-là et il nous tarde d’y être.
En quelques heures vous basculez de Clermont au XV de France, comment s’effectue la transition ?
C.L: Nous sommes habitués maintenant: il suffit de déconnecter le cerveau du club et de le reconnecter sur l’équipe de France. Dès ce mardi, on va repartir sur le terrain pour commencer à travailler les systèmes et les annonces ; il faut juste se les remettre dans la tête.
La liste des 23 sera dévoilée mercredi en fin d’après-midi, est-ce que ça accentue le stress ?
C.L: Non il n’y a pas d’angoisse particulière. C’est déjà bien d’être dans le groupe de 30 après on va travailler et être le plus appliqué possible pour gagner sa place et être dans les 23.
Si mercredi je ne suis pas retenu, j’essaierai de travailler dur pour y revenir ou pour grappiller du temps de jeu
Est-ce que vous sentez que la hiérarchie se dessine maintenant ?
C.L: Oui car le Tournoi et la Coupe du monde sont des objectifs à court terme et il vaut mieux dès le début faire partie du groupe, même élargi. Mais il ne faut pas se poser trente-six mille questions: si mercredi je ne suis pas retenu j’essaierai de travailler dur pour y revenir ou pour grappiller du temps de jeu. Ne pas savoir qu’elle est la hiérarchie ne doit pas nous empêcher de rester nous-même. Et quand on est dans le groupe, on doit confirmer que les sélectionneurs ont bien fait de nous choisir. C’est aux joueurs de faire de bonnes prestations en match pour gagner leur place. L’ouverture c’est un poste à responsabilité, c’est un poste où ça tourne beaucoup et tout peut changer très vite mais on le sait, ce n’est pas une surprise.
Donc le fait de ne pas savoir apporte un surcroît de motivation ?
C.L: Oui car que l’on soit en club ou avec l’équipe de France c’est la concurrence qui fait avancer. Quand quelqu’un se sait ou se pense installé c’est là où ça peut être inquiétant car il y a le risque de se relâcher et du coup de faire de mauvaises performances.
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