Bonnaire : "On pouvait s'y attendre..."

  • Julien Bonnaire
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  • Julien Bonnaire face à l'Australie en 2010
    Julien Bonnaire face à l'Australie en 2010
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TEST-MATCH - L'ancien troisième ligne du XV de France Julien Bonnaire n'est pas surpris de la mauvaise tournure des évènements pour les Bleus en Afrique du Sud. Pour lui, ces tournées de juin sont toujours délicates...

Du haut de ses 75 sélections en équipe de France, Julien Bonnaire en connaît un rayon sur le sujet. Le sujet ? Ces tournées "suicides" en juin chez les gros bras de l'hémisphère sud. Dans le Midi Olympique de ce vendredi, le tout nouveau retraité admet que les conditions ne sont jamais vraiment réunies pour créer l'exploit. Les demi-finalistes et finalistes du Top 14 arrivent sur place alors qu’ils sont déjà morts, explique Bonnaire. Pour jouer les meilleures nations du monde, chez elles et en pleine bourre, ce n’est franchement pas idéal. Avec l’intensité de ces matches, il faut être à 100%.

Julien Bonnaire face à l'Australie en 2010
Julien Bonnaire face à l'Australie en 2010

Forcément, l'ex troisième ligne n'est donc pas surpris des deux lourds revers tricolores à Pretoria (37-14) puis Durban (37-15) : On pouvait s’y attendre. Bien sûr, aucun ne veut se cacher derrière des excuses mais par expérience, c’est une vérité. Tout en relativisant la deuxième défaite des Bleus : Par contre, je différencie les deux matches. Par expérience, le premier test est toujours délicat. Vous venez d’arriver, il faut faire la bascule avec le championnat… On a bien vu que le niveau n’était pas celui attendu. Ensuite, sur le deuxième test, il y a surtout des erreurs basiques qui auraient pu être facilement évitées. Le score aurait été moins lourd, on en aurait moins parlé.

La vérité sur cette équipe, je pense qu'on la verra la saison prochaine

Surtout, et contrairement à d'autres anciennes gloires du XV de France, il se veut optimiste. Pour le dernier match, on peut s’attendre à quelque chose de plus abouti, espère Bonnaire. Je l’ai vécu : quand arrive le dernier test, on sait que c’est la fin, qu’on est bientôt chez soi en vacances. Alors, on lâche tout. Et de conclure : Cette équipe manque surtout d’un peu de confiance en elle. Mais pour qu’elle vienne, je le répète, il faut qu’on leur foute la paix. Quand ça paiera, alors ils se lâcheront, ils arrêteront d’avoir la peur au ventre. Mais il faut savoir être patient avec eux, leur faire confiance. La vérité sur cette équipe, je pense qu’on la verra la saison prochaine. À bon entendeur...

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans l'édition de vendredi de Midi Olympique, disponible en numérique dès ce jeudi à partir de 19h30 ici.

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