Nouvelles stars du Top 14: Mitchell, du feu à l’aile du RCT

Par Rugbyrama
  • Drew Mitchell - 26.02.2011 - NSW Waratahs  Queensland Reds - Super 15, avec Logo RCT Toulon
    Drew Mitchell - 26.02.2011 - NSW Waratahs Queensland Reds - Super 15, avec Logo RCT Toulon
Publié le Mis à jour
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En recrutant l’ailier des Wallabies, Drew Mitchell, Toulon n’en finit plus d’affoler les compteurs. Expérimenté et créatif, Mitchell est aussi un scoreur né.

La ligne de trois-quarts de Toulon avait déjà fière allure lors de l’exercice 2012-2013. Mais quel adjectif choisir pour la définir lorsque l’on ajoute sur le flanc de celle-ci le nom de Drew Mitchell ? L’actuel joueur de la franchise australienne des Waratahs jouit d’une expérience redoutable. Jugez plutôt.

Troisième meilleur marqueur d’essais de l’Australie

Mitchell, international australien à 63 reprises, est à 29 ans une réelle valeur sûre. Auteur de trente essais sous les couleurs de son pays, il a aussi demeuré constant avec ses différents clubs (Reds, Western Force et Waratahs, actuellement englués dans le ventre mou du Super 15), tournant en moyenne à quatre réalisations par saison. Trois-quarts polyvalent (il peut aussi bien couvrir les postes d’arrière, d’ailier, voire de centre), il a notamment connu une année phare durant la Coupe du monde 2007, organisée en France. En inscrivant sept essais en cinq matchs, il a terminé deuxième marqueur de l’édition, juste derrière… Bryan Habana (8 essais), l’ailier Sud-Africain qu’il retrouvera donc à Toulon. Statistique impressionnante: Mitchell ayant disputé deux matchs de moins que son futur coéquipier.

Un palmarès néant

Alors qu’il a signé pour les deux prochaines saisons chez les Rouge et Noir, l’ailier wallaby, très ami avec son ancien acolyte en sélection, le trois-quarts centre toulonnais, Matt Giteau, souhaite donner un nouvel élan à sa carrière, lui qui n’a finalement eu aucun titre à se mettre sous la dent. Après dix saisons en Super Rugby, il avoue que la réussite des Varois la saison dernière a fini par le convaincre. "Jonny Wilkinson, Bakkies (Botha), Gits (Matt Giteau), tous ces gars sont allés là-bas et font leur job. C’est le plus important à mes yeux, il (Mourad Boudjellal, NDLR) ne choisit pas seulement des noms, il choisit des gens qui sont compétitifs et veulent encore prouver quelque chose dans le jeu", déclarait alors l’intéressé en avril sur le site Rugby Gold. Tout est dit.

Joueur au physique plutôt véloce (1.82m ; 92kg), le bourreau des Français en 2010 (défaite du XV de France à Paris, 59-16, dont trois essais de Mitchell), dispose d'un style de jeu qui pourrait se définir en trois termes: explosivité, densité et placement. Tranchant par ses courses, il n’en demeure pas moins un excellent puncheur, rude au plaquage et physique en attaque, où son raffut impressionne. Relativement à l’aise sous les ballons hauts, il colle à l’étiquette de l’ailier toujours là au bon moment pour conclure les actions. Simple et efficace.

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