Forletta : "Je reste un joueur de rugby avant tout, je ne veux pas non plus passer pour un pitre"

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TOP 14 - S’il n’a pas pu prendre part aux phases finales en raison d’une blessure aux cervicales, Enzo Forletta fut, aux yeux du grand public, le visage emblématique de la bringue qui suivit le titre héraultais, au gré de ses frasques spontanées sur les réseaux sociaux. Lesquelles n’ont pas déclenché chez lui une vocation d’influenceur mais ont véhiculé une image très "rugby" et bon enfant...

L’image du MHR laissait franchement à désirer depuis quelques années. Avez-vous conscience qu’au travers de votre titre, mais surtout de votre fête et d’une demi-douzaine de vidéos, vous avez offert à votre club la meilleure campagne de qu'il pouvait imaginer ?

Clairement. Vous le savez peut-être, Fulgence Ouedraogo va entrer à la com’du club à partir de la saison prochaine, en tant qu’ambassadeur. À la base, c’était pour travailler à changer l’image du MHR. Et pendant que nous étions à Barcelone, il m’a dit : "en fait, je vais avoir un emploi fictif à cause de toi. En trois jours, tu as changé l’image du club alors qu’on n’avait jamais réussi à la modifier pendant dix ans !" (rires) Du coup, je lui ai demandé de me filer la moitié de son salaire, mais il n’avait pas l’air tout à fait d’accord.

Cette popularité se mesure-t-elle en termes de followers, par exemple ?

Oui, bien sûr. Mais moi, franchement, les réseaux sociaux, je m’en fiche ! J’ai un compte Instagram, mais ce que je mets dessus, c’est simplement des photos entre copains. Pas des trucs style "jour de match", blablabla… Je m’en fous, de tout ça. J’ai créé un compte pour partager mes trucs avec mes copains, je ne m’en sers pas pour faire de la com’. Je ne dis pas qu’un jour je ne risque pas de changer de caractère et ma manière de penser, mais ce truc, je l’ai pris comme quelqu’un lambda qui veut partager des trucs avec des gens qui le suivent. Je le fais naturellement et manifestement, beaucoup de gens se sont reconnus dans mes conneries.

Une image ne se maîtrise pas toujours. Ne craignez-vous pas désormais qu’on parle davantage de vous pour vos exploits en dehors du terrain plutôt qu’en tant que joueur ?

C’est vrai qu’on m’a catalogué roi de la troisième mi-temps, comme si tout le monde avait oublié que j’ai joué 25 matchs dans la saison, que je me suis blessé juste avant les phases finales et que j’aurais même pu jouer la finale… Je reste un joueur de rugby avant tout, je ne veux pas non plus passer pour un pitre.

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Enzo Forletta sur midi-olympique.fr

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