Ntamack : "Je me sens à l'aise"

  • Romain Ntamack - France
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XV DE FRANCE - Installé aussi en numéro au Stade toulousain, Romain Ntamack s'est encore épanoui ces derniers mois, au point de devenir déjà une référence mondiale à son poste, comme il l'a démontré contre les Gallois et les Irlandais. Il s'en réjouit dans un entretien accordé à Midi Olympique.

Après deux sorties remarquables face au pays de Galles et à l'Irlande, Romain Ntamack s'est définitivement imposé comme le dépositaire indiscutable du jeu français. Dans l'entretien qu'il a accordé ce dimanche à Midi Olympique, il reconnaît vivre une belle période : "Je suis satisfait de mes performances." Devenu titulaire en numéro 10 avec les Bleus depuis près d'un an et demi, le joueur a clairement et encore franchi un cap récemment, notamment dans la conduite du jeu. Une progression que lui-même met sur le compte de son installation à ce poste, après avoir essentiellement évolué premier centre au Stade toulousain pendant deux saisons : "J'ai eu la chance d'enchaîner tout le début de saison à l'ouverture, associé à Antoine (Dupont), et j'ai pris confiance. Cela ne m'était encore jamais arrivé avec Toulouse et, que ce soit en Coupe d'Europe ou en Top 14, on n'a eu que des gros matchs à disputer. Cela m'a fait du bien. Je me sens à l'aise à ce poste, j'enchaîne et je suis bien entouré. Toutes les planètes sont alignées pour moi. Sincèrement, je n'ai aucune raison de me prendre la tête, surtout que ce n'est pas mon style."

J'avais émis le souhait de me fixer en 10

Voilà qui ferait presque oublier que l'intéressé, malgré déjà seize sélections, n'a que 21 ans. Il faut dire qu'il affiche une telle maturité sur le terrain. C'est vrai aussi avec le Stade toulousain ces dernières semaines, où son évolution logique l'a donc porté vers le numéro 10 au quotidien. Ce que lui avait réclamé les mois précédents. "C'était un peu le plan et aussi la volonté du staff toulousain de m'installer à l'ouverture, explique-t-il aujourd'hui. On connaît la difficulté du poste de 10 et, vu que j'y jouais en sélection, j'avais émis le souhait de m'y fixer. Passer de 12 à 10 en équipe de France, ce n'était pas simple mais je m'en étais bien sorti. Je voulais faire la même chose au Stade. Cela s'est fait naturellement." Et son épanouissement est total, comme il l'a prouvé face aux XV du Poireau et du Trèfle, quand il a remporté ses duels face à Dan Biggar et Jonathan Sexton, deux références mondiales à son poste.

Retrouvez l'intégralité de l'entretien ici

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