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La Rochelle : Un challenge pour l’histoire

Par Midi Olympique
  • Le peuple maritime, tout à sa joie, après la demi-finale victorieuse. Tous les fans de La Rochelle espèrent revivre pareille scène de liesse vendredi soir. Photo Icon Sport
    Le peuple maritime, tout à sa joie, après la demi-finale victorieuse. Tous les fans de La Rochelle espèrent revivre pareille scène de liesse vendredi soir. Photo Icon Sport
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Les Jaune et Noir ont l’occasion de remporter le premier trophée majeur de l’histoire de leur club, ce vendredi soir. Le manque de vécu par rapport à Clermont ne les préoccupe pas.

Une armoire à trophées qui ne compte que deux coupes de la Ligue (2002, 2003), sous l’ère de Jean-Pierre Elissalde. En cent-vingt ans d’existence, le Stade rochelais n’a jamais remporté la moindre compétition majeure. Les deux dernières accessions en Top 14 (2010, 2014), les Jaune et Noir les doivent aux finales de montée du Pro D2. Pas de titre de champion de Pro D2, donc, à se mettre sous la dent. Cette finale contre Clermont à Newcastle offre donc une occasion (rare) au club de Vincent Merling de combler ce vide. Puisqu’avant même de parler de trophée, rappelons qu’il s’agit d’abord d’une première finale pour La Rochelle dans une grande compétition nationale ou européenne. Cette semaine, les déclarations en ce sens n’ont pas manqué. "C’est quelque chose qui marque un club mais aussi les joueurs, souligne Geoffrey Doumayrou. Si nous pouvons réussir à gagner ce titre, je pense que nous garderons des liens entre nous. Ce sera un palier pour ce club qui essaie de grandir depuis des années." En tâchant de ne pas faire de cette finale une montagne. D’abord dans l’état d’esprit. "Il faut juste se dire que ce sera un match encore plus dur que le dernier (contre Toulon en Top 14, N.D.L.R.)", insiste le centre international. Et sur le terrain ? "Restons dans ce que nous savons faire depuis le début de la saison, parfois des années pour certains au club, dit encore Doumayrou. Il faudra être beaucoup plus précis que ce que nous faisons depuis un moment, beaucoup plus discipliné."

Pour l’emporter contre Clermont, les Rochelais ont conscience qu’ils devront se rapprocher du match parfait. L’ASMCA aura à son avantage son vécu et les finales de ces dernières saisons. Y’a-t-il un déséquilibre entre les deux équipes ? "Ils sont plus expérimentés que nous sur les phases finales, c’est clair", reconnaît le Romain Sazy qui poursuit : "Mais ça reste un match de rugby, et il peut se passer tellement de choses sur un terrain. Nous ne sommes pas là à nous poser la question de qui est le plus expérimenté, de combien y a-t-il de sélections sur le terrain de chaque côté. Franchement, pas du tout. Nous donnerons tout."

Les jeunes ? Pas inquiets

En mal d’expérience à ce niveau de la compétition, les jeunes joueurs de La Rochelle, eux, s’appuient-ils sur leurs aînés pour cette finale ? "Non, personne n’est venu me voir pour ça, répond Geoffrey Doumayrou, vainqueur avec Paris en 2017 de la Challenge Cup. Après les jeunes du groupe, ce sont Pierre Bourgarit et Grégory Alldritt qui ont connu l’équipe de France. Les grands stades, ils connaissent un petit peu. Arthur Retière, lui aussi, il commence à avoir de l’expérience. Je ne les sens pas affolés ou inquiets, et c’est plutôt positif." Du positif pour un groupe, c’est aussi de disposer en telles circonstances d’un chef comme Jono Gibbes. Le technicien néo-zélandais a, en effet, été triple champion d’Europe avec Leinster (2009, 2011, et 2012) où il était en charge des avants. Avec cette même formation, il a aussi remporté le Challenge en 2013. Gagner, il connaît mais il prévient que "pour une finale, il n’y a pas simplement une formule". "Ce sera ma septième finale européenne, rappelle Gibbes. Sur les six précédentes, il y a une chose commune, c’est la meilleure performance possible en finale." Une évidence ? Peut-être pas pour La Rochelle, à quatre-vingts minutes d’un éventuel premier trophée.

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