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Lagarde, retour à l’ordinaire

  • Retour à l’ordinaire pour Raphaël Lagarde
    Retour à l’ordinaire pour Raphaël Lagarde Icon Sport
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Après trois expériences en quatre ans, dont la dernière au Racing 92, l’ouvreur revient dans un club qu’il avait quitté en 2015.

La dernière fois qu’il a porté un maillot officiel, c’était le 26 janvier, lors du déplacement du Racing 92 à Lyon. Une éternité pour un joueur qui n’était pourtant pas blessé. Pourtant, Raphaël Lagarde ne regrette rien. Il savait quel était son rôle en s’engageant au Racing 92. « Je me suis engagé très tard comme joker médical de Pat Lambie. J’avais signé en sachant que j’étais là pour suppléer Finn Russell et Ben Volavola pendant la tournée de novembre. Je devais avoir deux ou trois matchs à jouer avec le Racing. Mais c’est une proposition qui ne se refuse pas, même si j’étais bien à Bayonne et que je ne comptais plus bouger. Mais c’était une très belle expérience. C’est le plus gros club que j’ai connu, avec le plus de moyens. C’était vraiment impressionnant. ça se rapproche de ce que l’on peut voir dans le football, en terme d’infrastructures mais aussi parce que vous ne cotoyez que des stars à l’entraînement. »

Un challenge très différent

Même s’il a peu joué, Raphaël Lagarde en a pris plein les yeux lors des six matchs où il a été aligné sur la feuille de match (quatre titularisations) mais aussi lorsqu’il devait se contenter du costard-cravatte en tribune. «L’Arena, c’est quelque chose de fou, c’est du spectacle et du show.» Sa voix est enthousiaste pour revenir sur une aventure pourtant particulière d’une saison passée dans l’ombre avant de choisir de revenir à Agen, là où il a déjà passé trois saisons et demis, dont deux en Pro D2. «Tout le monde me dit que ça va me faire un choc de passer du Racing à Agen. C’est plutôt l’inverse. Le choc pour moi était de jouer au Racing. Dans ma carrière, j’ai plus souvent connu des clubs comme Agen, où l’on fait avec les moyens du bord, et j’aime ça. Je suis tellement content de revenir ici, dans un club et une ville que j’avais appréciée. Je n’arrive pas dans l’inconnu et j’ai aussi ma famille juste à côté.» Sur le plan sportif, il assure que cette saison en région parisienne est loin d’être une année blanche, soulignant les progrès qu’il a pu effectuer auprès des ouvreurs internationaux du club ciel et blanc tout en s’inspirant des conseils et de l’exigence de Laurent Labit. Il est donc impatient de retrouver les pelouses du Top 14. « Maintenant, le challenge qui m’attend à Agen est totalement différent. Au Racing, je savais que je n’allais pas jouer alors que je reviens à Agen pour avoir du temps de jeu. On sait que la préparation va être importante car les huit premières journées qui vont se disputer sans les internationaux pourraient avoir de nombreuses conséquences pour les clubs à la lutte pour le maintien. C’est l’occasion de gratter des points chez les gros.» Des gros qu’il connaît un peu mieux maintenant. 

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