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Bès : « Nous serons une cible »

  • Didier Bès (Clermont) Didier Bès (Clermont)
    Didier Bès (Clermont) Icon Sport
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Pourquoi Clermont avait-il besoin d’un deuxième ouvreur talentueux ? Comment les Jaunards traverseront-ils les doublons du Mondial ? Didier Bès a répondu à nos questions.

Midi Olympique : A-t-il été difficile, pour le groupe clermontois, de tourner la page, après l’échec en finale du Top 14 ?

Didier Bès : C’est le début de saison qui nous le dira… Pour l’instant, on ne sent pas des mecs trop touchés.

Avez-vous revu la finale ?

D.B. : Oui. Je crois que pour nous, tous les voyants n’étaient pas au vert ce soir-là. On perd Arthur Iturria cinq minutes avant le coup d’envoi, Alexandre Lapandry sort très rapidement sur commotion… Et au-delà de ça, nous n’avons pas fait le match qu’il fallait.

Quel fut le programme de la reprise ?

D.B. :Nous avons d’abord passé deux semaines au stade Marcel-Michelin, pour la préparation physique proprement dite. Nous sommes ensuite partis en stage à Tignes, dans les Alpes. Avant le coup d’envoi du championnat, on affrontera La Rochelle et Lyon en amical.

Combien comptez-vous d’internationaux absents en raison de la Coupe du monde au Japon ?

D.B. :Naqalevu ayant été libéré par le sélectionneur fidjien, il nous manquera douze joueurs au moment de la reprise du Top 14 : huit Français (Falgoux, Fofana, Iturria, Lopez, Raka, Penaud, Slimani, Vahaamahina, N.D.L.R.), un Écossais (Laidlaw), un Samoan (Nanai-Williams) et deux Fidjiens (Yato, Tuicuvu). Pour l’avoir vécu en 2015, je sais que ce sera dur, très dur. Cela donnera d’ailleurs des idées aux adversaires. Chez nous comme à l’extérieur, nous serons une cible. Il faut impérativement que d’autres joueurs prennent le relais des absents.

En quoi l’annonce de la retraite de Benjamin Kayser a-t-elle été difficile à gérer ?

D.B. :On a perdu un cadre de notre effectif, ce n’était pas prévu et derrière, il nous a fallu composer dans l’urgence.

Qu’avez-vous cherché dans le recrutement ?

D.B. :La priorité, c’était déjà de garder nos meilleurs joueurs au club : du coup, Wesley Fofana, Rabah Slimani, Étienne Falgoux, Damian Penaud, Alivereti Raka, Peceli Yato, Sébastien Vahaamahina, Morgan Parra, Camille Lopez, Alexandre Fischer ou Loni Uhila ont tous prolongé leur aventure à Clermont. Derrière ça, il nous a aussi fallu trouver un demi d’ouverture de bon niveau afin de compenser le départ de Patricio Fernandez (Lyon), qui avait très peu joué l’an passé. Tout au long de la saison dernière, nous avons évolué avec un deuxième ouvreur (Tim Nanai-Williams) dont ce n’était pas le poste originel. L’arrivée de Jake McIntyre, un excellent joueur, nous permettra donc de rectifier le tir à ce niveau-là.

Quels axes allez-vous travailler dans votre jeu ?

D.B. :Notre ADN, c’est le jeu. Nous garderons donc ce canevas tout en essayant de gagner en précision sur certains secteurs de jeu. C’est ce qu’il nous a manqué sur la fin de saison dernière.

De l’extérieur, il semble que Rabah Slimani ait gagné sa place dans le groupe France au printemps dernier. Quel fut votre travail à ses côtés afin de le relancer ?

D.B. :Depuis un an et demi, on bosse avec Rabah (Slimani) pour tenter de donner une bonne photo d’ensemble au directeur de jeu. Le joueur a le sang chaud et, lorsqu’il y avait des décisions contre lui, il avait tendance à s’emporter, quitte à devenir le point de mire du directeur de jeu sur tout le restant du match. Il a profondément changé là-dessus, c’est une excellente chose. 

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