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Saga des nations - Angleterre : l’ultime obsession de Mister Eddie

  • Eddie Jones a fixé son objectif : le XV de la Rose ne sera satisfait de son voyage au Japon que s’il revient à Londres avec le trophée Webb-Ellis. Les autres candidats sont prévenus ! Photo Icon Sport Eddie Jones a fixé son objectif : le XV de la Rose ne sera satisfait de son voyage au Japon que s’il revient à Londres avec le trophée Webb-Ellis. Les autres candidats sont prévenus ! Photo Icon Sport
    Eddie Jones a fixé son objectif : le XV de la Rose ne sera satisfait de son voyage au Japon que s’il revient à Londres avec le trophée Webb-Ellis. Les autres candidats sont prévenus ! Photo Icon Sport PA Images / Icon Sport
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Emmené par le perfectionniste Eddie Jones, qui a tout planifié en vue de cette échéance, le XV de la Rose fait figure d’outsider pour la conquête du titre mondial. Si elle a reculé dans la hiérarchie mondiale, la sélection paraît prête à relever ce défi majeur.

Depuis le 20 novembre 2015, date de son intronisation à la tête du XV de la Rose, Eddie Jones est obsédé par cette date : le 2 novembre 2019, jour de la finale de la Coupe du monde à Yokohama. Son obsession ultime. A l’heure où tout un pays soignait le traumatisme d’une élimination au premier tour, le technicien australien se projettait déjà sur cette lointaine échéance avec un seul objectif : amener l’Angleterre sur le toit du monde.

«Dès que j’ai pris en mains la sélection, un grand plan stratégique a été mis en place pour préparer au mieux l’événement, sous toutes ses coutures, que ce soit au niveau tactique, physiologique et même logistique, expliquait mister Eddie, du haut de ses trois participations, avec l’Australie en 2003, l’Afrique du Sud en 2007 et le Japon en 2015. Cette approche permet de se donner toutes les chances d’arriver à son niveau optimal quand la Coupe du monde démarre. » Depuis, les échéances et les tests en tous genres ont nourri son projet. En l’espace de quatre ans, il a contribué au renouveau de la sélection avec un grand chelem en 2016, une autre victoire dans le Tournoi en 2017 et une série de dix-huit succès, record mondial égalé. Et ce même si la sélection pointe au cinquième rang international, désormais, après dix-huit moins plus contrastés. Dans tous les cas, le boss ne se détourne jamais de son objectif numéro 1 : «Jugez-moi à la Coupe du monde, répète-t-il à l’envi. Tout ce qui importe, c’est d’atteindre le pic de forme à ce moment-là. Tout ce qui y mène, ce ne sont que des expérimentations. »

Le cauchemar de 2015 peut-il se reproduire ?

Comme prévu, le XV de la Rose aborde le tournoi nippon avec de solides arguments : un collectif homogène, des individualités parmi les meilleures au monde et une maîtrise des moindres détails. Chez les bookmakers, les serviteurs de sa majesté sont situés comme les principaux challengers des All Blacks. «Il y a énormément d’excitation au sein du groupe et la croyance que nous pouvons vraiment réaliser quelque chose de spécial», avance Jamie George. «Nous sommes tous rassemblés par un but commun : réussir à la Coupe du monde, valide Maro Itoje. La moindre de nos actions doit nous permettre d’atteindre cette ambition.»

Avant de se projeter sur la fameuse date du 2 novembre, les Anglais devront avant tout éviter de revivre le cauchemar de 2015 quand ils s’étaient inclinés face au pays de Galles puis à l’Australie. Avec l’Argentine et la France dans la poule, une telle mésaventure reste envisageable. N’en déplaise à Eddie Jones.

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