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Saga des nations - Australie : Fidèles au poste

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Publié le Mis à jour
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On a presque oublié que les Wallabies sont les finalistes sortants. L’équipe de Michael Cheika et de Michael Hooper sera encore difficile à manœuvrer au Japon, même si on a l’impression qu’elle est moins conquérante que par le passé, moins novatrice aussi. Mais elle répond régulièrement présent dans les grands rendez-vous.

Si par extraordinaire les All Blacks ne devaient pas être champions, tous les regards se tourneront vers leurs grands voisins. L’Australie reste la seule autre nation à avoir joué quatre finales de Coupe du Monde, pour en gagner deux. En huit éditions, ils n’ont manqué que deux fois le dernier carré et sont toujours sortis facilement de la phase de poule. On a d’ailleurs fini par oublier qu’en 2015, ce sont encore les Wallabies de Stephen Moore qui ont été les derniers adversaires de McCaw et de Carter, 34-17 et trois essais à deux. Un bilan honorable face à une aussi forte machine de guerre. Les Australiens se sentiront forcément obligés de viser la même cible en 2019, d’autant plus que la configuration de la compétition est un peu la même (lire ci-dessous).

Adam Ashley-Cooper, plus vieux mondialiste australien

Ils ont de bonnes chances d’éviter les hommes en noir avant la finale. En plus, le 9 août dernier, ils les ont battus à Perth au cours d’une version écourtée du Tournoi de l’hémisphère Sud. Un score énorme en plus, 47-26, mais il fut faussé par l’expulsion du Néo-Zélandais Scott Barrett. Ceci dit, les Australiens avaient réussi une performance rugbystique de premier choix aussi bien dans la conquête que dans l’utilisation du ballon avec une partie remarquable du demi de mêlée Nic White, revenu in extremis de son exil européen.

Les Australiens restent une place forte du rugby mondial, même si certains signaux ont laissé à penser qu’ils régressaient ces derniers temps. On les a sentis moins séduisants à l’automne dernier quand ils sont revenus battus de Cardiff et de Twickenham. En 2017 aussi, ils avaient souffert à Twickenham et à Murrayfield. Leur fameuse science du rugby à la pointe des innovations depuis les années 80 était peut-être en train de s’émousser. Pourtant, la mêlée, le grand point faible des années 2000, s’est améliorée, mais on avait le sentiment que le pays produisait moins de purs talents qu’auparavant. En plus, ils ont dû se séparer d’Israel Folau, l’arrière magistral qui s’est perdu dans des déclarations iconoclastes. La longue blessure de Tevita Kuridrani leur a également porté préjudice.

Mais cette équipe, avec une bonne préparation, restera à notre avis un épouvantail. On la sent très forte en conservation du ballon et très efficace sur les rucks offensifs et défensifs avec la paire Hooper-Pocock. Vendredi, Michael Cheika a donné son groupe, avec son lot de confirmations, de surprises et d’oublis. Adam Ashley-Cooper en fait parti, il jouera son quatrième tournoi mondial, avec le record du plus vieux mondialiste australien. Petaia sera lui, le plus jeune. Les Wallabies partiront dans la foulée pour une nouvelle phase de préparation en territoire français, en Nouvelle-Calédonie pour être précis. On espère des retrouvailles avec le rugby français en octobre, au moins en quart de finale, ça voudra dire que les Bleus ont franchi la phase de poule.

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